La fin de septembre
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Un village de Seine-Maritime, les falaises et la mer. Un homme arrive, un soir de septembre... La saison des vacances est terminée, l'Hôtel de la Terrasse s'apprête à fermer. Cet homme n'est-il venu là que pour assister à l'enterrement de son demi-frère, le riche et puissant Victor Barras? Ou est-il poussé par d'autres mobiles : le goût du souvenir, l'amour qui le liait malgré tout à ce demi-frère, le désir de prendre une revanche sur sa famille qui l'a tenu à l'écart, l'a dépossédé de son héritage et qu'il a fuie au fin fond de l'Afrique?
Il reconnaît les lieux : ce sont ceux où, enfant, il passait ses vacances dans la grande villa de la famille. Mais les rares personnes qu'il rencontre lui sont inconnues, et d'abord indifférentes. Une gardienne de villa, la servante de l'hôtel, des enfants qu'il croise près du phare, un chien nommé Wolf. Et surtout son voisin de chambre, le banal et mystérieux M. Dausse. Qui est Dausse, pourquoi est-il, lui aussi, venu dans cet hôtel vide en fin de saison?
Jean Barras sent bientôt qu'il y a une énigme à déchiffrer, un problème à résoudre. Il voudrait engager la conversation avec chacun, mais il y parvient mal, tout embarrassé de ses souvenirs et de ses émotions. Ne sachant devant autrui que se taire, il ébauche, sitôt qu'il est seul, de longs dialogues, prend à partie des interlocuteurs imaginaires, les questionne passionnément et les appelle même au secours à mesure que se précise le drame qui l'environne.
Certes, à la fin, le lecteur aura réponse à toutes les questions haletantes, secrètes et quelquefois ironiques, que s'est posé Jean Barras. Mais La fin de septembre ne saurait se réduire à un schéma de roman policier. Une fois toutes les énigmes éclaircies, une fois le héros en règle, avec son présent et avec son passé, il reste ce qui fait la beauté et la gravité de ce roman : une certaine façon de se tourner vers les êtres, d'interroger les gens et les choses pour leur faire avouer leur vérité.
Il reconnaît les lieux : ce sont ceux où, enfant, il passait ses vacances dans la grande villa de la famille. Mais les rares personnes qu'il rencontre lui sont inconnues, et d'abord indifférentes. Une gardienne de villa, la servante de l'hôtel, des enfants qu'il croise près du phare, un chien nommé Wolf. Et surtout son voisin de chambre, le banal et mystérieux M. Dausse. Qui est Dausse, pourquoi est-il, lui aussi, venu dans cet hôtel vide en fin de saison?
Jean Barras sent bientôt qu'il y a une énigme à déchiffrer, un problème à résoudre. Il voudrait engager la conversation avec chacun, mais il y parvient mal, tout embarrassé de ses souvenirs et de ses émotions. Ne sachant devant autrui que se taire, il ébauche, sitôt qu'il est seul, de longs dialogues, prend à partie des interlocuteurs imaginaires, les questionne passionnément et les appelle même au secours à mesure que se précise le drame qui l'environne.
Certes, à la fin, le lecteur aura réponse à toutes les questions haletantes, secrètes et quelquefois ironiques, que s'est posé Jean Barras. Mais La fin de septembre ne saurait se réduire à un schéma de roman policier. Une fois toutes les énigmes éclaircies, une fois le héros en règle, avec son présent et avec son passé, il reste ce qui fait la beauté et la gravité de ce roman : une certaine façon de se tourner vers les êtres, d'interroger les gens et les choses pour leur faire avouer leur vérité.