La fin de l'après-guerre
Collection Blanche
Gallimard
Parution
La politique française d'après-guerre a mené la France, victorieuse en 1918, à perdre son initiative et son prestige européen au bénéfice de l'Allemagne. Depuis trois ans cet abandon s'accentue et s'accompagne pour la France d'un sentiment d'infériorité, qui ne peut la mener qu'à de nouveaux échecs.
La fin de l'après-guerre recherche les causes de cette situation et les moyens d'en sortir. Ce n'est pas un livre systématiquement antihitlérien, non plus naturellement qu'un livre prohitlérien. Simplement l'auteur a cherché à définir les raisons véritables des succès de Hitler, il a cherché à préciser quelle est sa force et aussi quelles sont ses faiblesses, il a cherché, en face de la politique allemande, à définir une politique française, qui ne serait ni d'hostilité préconçue, ni de soumission, mais d'affirmation et de création de valeurs neuves.
C'est peut-être la dernière chance de l'esprit démocratique qui se joue en ce moment. Ce qui a rendu Hitler invincible, ce n'est pas tant sa propre force que la faiblesse des états démocratiques : surtout, il se présente comme le liquidateur de l'après-guerre et du traité de Versailles, qui constituent eux-mêmes des abandons ou des trahisons de l'esprit démocratique.
Si l'on reste sur le plan du traité de Versailles, les démocraties sont vaincues d'avance parce qu'elles donnent raison à Hitler. Il faut donc définir les conditions d'une politique généreuse et forte qui puisse remplacer notre politique récente de mégalomanie et de faiblesse.
Il ne s'agit d'ailleurs pas uniquement de politique étrangère : aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, en matière parlementaire, économique, industrielle et financière, la politique française aboutit aux mêmes impasses qui mènent à la dictature.
Ce livre indique dans quel sens faire effort pour marquer la fin de l'après-guerre et pour rendre ainsi à la France et aux démocraties leur prestige et leur mission.
La fin de l'après-guerre recherche les causes de cette situation et les moyens d'en sortir. Ce n'est pas un livre systématiquement antihitlérien, non plus naturellement qu'un livre prohitlérien. Simplement l'auteur a cherché à définir les raisons véritables des succès de Hitler, il a cherché à préciser quelle est sa force et aussi quelles sont ses faiblesses, il a cherché, en face de la politique allemande, à définir une politique française, qui ne serait ni d'hostilité préconçue, ni de soumission, mais d'affirmation et de création de valeurs neuves.
C'est peut-être la dernière chance de l'esprit démocratique qui se joue en ce moment. Ce qui a rendu Hitler invincible, ce n'est pas tant sa propre force que la faiblesse des états démocratiques : surtout, il se présente comme le liquidateur de l'après-guerre et du traité de Versailles, qui constituent eux-mêmes des abandons ou des trahisons de l'esprit démocratique.
Si l'on reste sur le plan du traité de Versailles, les démocraties sont vaincues d'avance parce qu'elles donnent raison à Hitler. Il faut donc définir les conditions d'une politique généreuse et forte qui puisse remplacer notre politique récente de mégalomanie et de faiblesse.
Il ne s'agit d'ailleurs pas uniquement de politique étrangère : aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, en matière parlementaire, économique, industrielle et financière, la politique française aboutit aux mêmes impasses qui mènent à la dictature.
Ce livre indique dans quel sens faire effort pour marquer la fin de l'après-guerre et pour rendre ainsi à la France et aux démocraties leur prestige et leur mission.
