La femme du docteur
Collection Blanche
Gallimard
Parution
À la Libération, deux jeunes mariés, Antoine et Hélène, vont vivre près d'une petite plage de la Manche. Antoine vient d'être nommé «médecin du travail» dans une usine. Il relève de la C. G. T., et les ouvriers communistes le traitent en camarade, au grand scandale d'Hélène, petite bonne femme restée enfant, et qui ne voudrait voir dans la vie que de longues vacances amoureuses.
Une grève éclate. Antoine prend parti pour les grévistes ; on le renvoie. Il se laisse entraîner à faire un «discours», et c'est la prison. On le relâche la nuit de Noël, mais il est loin de retrouver un foyer joyeux : Hélène, dépassée par les évènements, a tenté de se suicider. Elle est au lit, brûlante de fièvre. Elle attendait un bébé. Il faut l'opérer. On la sauvera sans doute, mais que feront-ils? Antoine est sans emploi. N'importe, il sent autour de lui une bonne chaleur humaine.
La femme du docteur est un livre qui touche, qui émeut, tant par le ton, vibrant d'amitié et de révolte, que par la vérité du détail. On ne peut s'empêcher d'aimer ce couple jeune et attachant : Hélène, la femme-enfant, avec ses caprices, son mauvais langage, ses crises d'inconscience, de désespoir et de gaîté, et Antoine, naïf et tendre, faible peut-être, mais homme de bonne volonté et de bonne action.
Une grève éclate. Antoine prend parti pour les grévistes ; on le renvoie. Il se laisse entraîner à faire un «discours», et c'est la prison. On le relâche la nuit de Noël, mais il est loin de retrouver un foyer joyeux : Hélène, dépassée par les évènements, a tenté de se suicider. Elle est au lit, brûlante de fièvre. Elle attendait un bébé. Il faut l'opérer. On la sauvera sans doute, mais que feront-ils? Antoine est sans emploi. N'importe, il sent autour de lui une bonne chaleur humaine.
La femme du docteur est un livre qui touche, qui émeut, tant par le ton, vibrant d'amitié et de révolte, que par la vérité du détail. On ne peut s'empêcher d'aimer ce couple jeune et attachant : Hélène, la femme-enfant, avec ses caprices, son mauvais langage, ses crises d'inconscience, de désespoir et de gaîté, et Antoine, naïf et tendre, faible peut-être, mais homme de bonne volonté et de bonne action.
