La Déchirure
Collection Blanche
Gallimard
Parution
«La mère était debout. Elle était un personnage debout et une image verticale.» Le secret de la mère couchée, son mystère, est éprouvé ici en face de la mort. Appelé à son chevet, son fils, le narrateur, assiste à son agonie et à sa fin pendant six jours. La lutte de sa mère contre la maladie lui fait revivre sa propre lutte contre la névrose au cours d'une psychanalyse, dix ans auparavant. C'est dans l'évocation constante de l'analyste, transformé par la mémoire en Sybille, qu'il vit la mort de sa mère, entouré des fantasmes, des rêves et des souvenirs qu'elle suscite.
Pour se trouver elle-même, sa mère a lutté avec acharnement. Quel est le sens du combat qu'elle a mené sans espoir? Nous ne pouvons que le pressentir et voir qu'il restitue au narrateur la parole. Ce roman, où la vie est exaltée dans la mort, est une œuvre de lutte et d'acceptation des périls. «Nous ne sommes pas dans la réconciliation, dit la Sibylle, nous sommes dans la déchirure. On peut vivre aussi dans la déchirure. On peut très bien.»
Pour se trouver elle-même, sa mère a lutté avec acharnement. Quel est le sens du combat qu'elle a mené sans espoir? Nous ne pouvons que le pressentir et voir qu'il restitue au narrateur la parole. Ce roman, où la vie est exaltée dans la mort, est une œuvre de lutte et d'acceptation des périls. «Nous ne sommes pas dans la réconciliation, dit la Sibylle, nous sommes dans la déchirure. On peut vivre aussi dans la déchirure. On peut très bien.»