La Chute de Barcelone
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
En 1939, Serge, Edmond et Claude sont lycéens. Ils font leur philo à Paris. Nous les voyons sortir de classe, le jour de la chute de Barcelone, d'où le titre du livre. La guerre d'Espagne, pour beaucoup de jeunes gens de cette génération, fut le point de départ d'une prise de conscience politique.
Après la débacle de 1940, Serge se retrouve à Grenoble, Edmond et Claude à Toulouse. Tous les trois, pour des raisons différentes : conviction, romantisme, goût de l'aventure, amitié, etc., cherchent à entrer au Parti Communiste.
Mais leurs tentatives échouent. Alors qu'ils se trouvent réunis à Grenoble, ils prennent enfin contact avec les Jeunesses Communistes. C'est un grand jour. Nous allons assister maintenant aux rencontres de ces jeunes bourgeois avec le monde communiste illégal, les militants ouvriers – à leurs premiers essais d'«action», leurs maladresses – à certains reculs.
Les événements ne tardent pas à prendre un tour plus serré, plus dramatique. Les jeunes gens sont pris dons l'engrenage. On quitte le stade du «drôle de jeu». L'affaire devient sérieuse. À Lyon, Claude est versé aux F. T. P. À Grenoble, on prépare une manifestation de masse à l'occasion du11 Novembre 1942. Un de leurs dépôts ayant été livré à la police, Claude et un jeune ouvrier se trouvent cernés. L'ouvrier est tué, Claude arrêté, Serge arrêté à son tour en essayant de prendre le train. Telle est la réalité de l'aventure.
La Chute de Barcelone avec cette fin volontairement abrupte, n'est ni un roman «de résistance», ni un roman à thèse. Jacques Francis Rolland y décrit avec une grande acuité un certain «romantisme révolutionnaire» qui pousse des adolescents à entrer au Parti Communiste, et pose en parallèle l'apprentissage de la réalité communiste, souvent dure et austère, dépouillée précisément de romantisme, mais non sans côtés exaltants.
Après la débacle de 1940, Serge se retrouve à Grenoble, Edmond et Claude à Toulouse. Tous les trois, pour des raisons différentes : conviction, romantisme, goût de l'aventure, amitié, etc., cherchent à entrer au Parti Communiste.
Mais leurs tentatives échouent. Alors qu'ils se trouvent réunis à Grenoble, ils prennent enfin contact avec les Jeunesses Communistes. C'est un grand jour. Nous allons assister maintenant aux rencontres de ces jeunes bourgeois avec le monde communiste illégal, les militants ouvriers – à leurs premiers essais d'«action», leurs maladresses – à certains reculs.
Les événements ne tardent pas à prendre un tour plus serré, plus dramatique. Les jeunes gens sont pris dons l'engrenage. On quitte le stade du «drôle de jeu». L'affaire devient sérieuse. À Lyon, Claude est versé aux F. T. P. À Grenoble, on prépare une manifestation de masse à l'occasion du11 Novembre 1942. Un de leurs dépôts ayant été livré à la police, Claude et un jeune ouvrier se trouvent cernés. L'ouvrier est tué, Claude arrêté, Serge arrêté à son tour en essayant de prendre le train. Telle est la réalité de l'aventure.
La Chute de Barcelone avec cette fin volontairement abrupte, n'est ni un roman «de résistance», ni un roman à thèse. Jacques Francis Rolland y décrit avec une grande acuité un certain «romantisme révolutionnaire» qui pousse des adolescents à entrer au Parti Communiste, et pose en parallèle l'apprentissage de la réalité communiste, souvent dure et austère, dépouillée précisément de romantisme, mais non sans côtés exaltants.