La Chasse à l'oie sauvage
Trad. de l'anglais par Ludmilla Savitzky
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2009
Spécialiste des littératures anciennes, Rex Warner prête tout naturellement un caractère mythologique et allégorique aux personnages et aux épisodes de ses romans.
La Chasse à l’Oie sauvage est le premier en date de ceux-ci (1937) ; on y trouve le thème des vieilles légendes où trois frères partent à la poursuite d’un objet que chacun d’eux entrevoit selon sa propre nature et sa propre espérance, mais qu’aucun ne saurait ni définir ni localiser.
Les deux aînés paraissent devoir réussir, mais c’est le cadet, le moins bien doué en apparence, qui approche sinon d’un triomphe, du moins de la première étape d’une victoire.
Dans ce schéma classique s’inscrit une quantité d’épisodes et de personnages insolites qui surprennent d’abord le lecteur, mais qu’il apprend bientôt à reconnaître et à aimer : l’auteur les peint en usant d’un procédé analogue à celui des peintres modernes, c’est-à-dire en leur imposant une déformation qui fait mieux ressortir leur vérité intime.
Georges, le héros, quitte sa petite ville endormie. Sur son chemin, il rencontre la fausse Érudition, la fausse Religion, puis la fausse Civilisation d’une Ville monstrueuse. Retournant alors vers les êtres simples qu’il a rencontrés au début du voyage, il prépare, puis conduit avec eux une guerre dont les périls et les embûches ont, par anticipation, de poignantes analogies avec nos dangers actuels.
La Chasse à l’Oie sauvage est le premier en date de ceux-ci (1937) ; on y trouve le thème des vieilles légendes où trois frères partent à la poursuite d’un objet que chacun d’eux entrevoit selon sa propre nature et sa propre espérance, mais qu’aucun ne saurait ni définir ni localiser.
Les deux aînés paraissent devoir réussir, mais c’est le cadet, le moins bien doué en apparence, qui approche sinon d’un triomphe, du moins de la première étape d’une victoire.
Dans ce schéma classique s’inscrit une quantité d’épisodes et de personnages insolites qui surprennent d’abord le lecteur, mais qu’il apprend bientôt à reconnaître et à aimer : l’auteur les peint en usant d’un procédé analogue à celui des peintres modernes, c’est-à-dire en leur imposant une déformation qui fait mieux ressortir leur vérité intime.
Georges, le héros, quitte sa petite ville endormie. Sur son chemin, il rencontre la fausse Érudition, la fausse Religion, puis la fausse Civilisation d’une Ville monstrueuse. Retournant alors vers les êtres simples qu’il a rencontrés au début du voyage, il prépare, puis conduit avec eux une guerre dont les périls et les embûches ont, par anticipation, de poignantes analogies avec nos dangers actuels.