La chaleur des autres
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Ludovic Berthollet, héritier d'une usine de produits chimiques de la banlieue parisienne et dépossédé par des actionnaires étrangers à qui l'usine est livrée, fuit son poste et ses responsabilités politiques. Il enlève la femme du docteur Boulet, militant progressiste, qui est lasse de la vie étriquée et morne qu'elle mène avec son mari.
Mais les deux amants, qui n'ont pas d'argent, cherchent par tous les moyens à s'en procurer. Ludovic va jusqu'à commettre un vol au préjudice de ses propres amis. Ceux-ci le rattrapent et lui administrent une correction sévère, si sévère que Ludovic, laissé pour mort, est obligé de faire un séjour à l'hôpital.
La vieille mère de Ludovic, Mme Berthollet, sans nouvelles de son fils, se mêle aux ouvriers de l'usine. La guerre de Corée vient d'éclater, et l'appel pour la Paix circule de mains en mains. Les «Partisans de la Paix» de l'usine Berthollet intéressent et attirent la vieille dame. Elle aime ces hommes ; elle les admire ; et l'on assiste à la merveilleuse aventure d'une femme âgée, d'une bourgeoise, qui découvre la solidarité humaine, et se joint aux gens de bonne volonté qui veulent écarter les oppressions et les massacres. Mme Berthollet pense qu'en militant de plus en plus dans ce mouvement «pour la Paix», elle sauve son fils.
Mais Ludovic revient. Ses épreuves en ont fait un homme dur et sans scrupules. Il est devenu une sorte de personnification de la guerre et de la mort. Sa mère, qui se sent bien vieille et bien fatiguée, abandonne le combat, que vont poursuivre avec ardeur les ouvriers.
Mais les deux amants, qui n'ont pas d'argent, cherchent par tous les moyens à s'en procurer. Ludovic va jusqu'à commettre un vol au préjudice de ses propres amis. Ceux-ci le rattrapent et lui administrent une correction sévère, si sévère que Ludovic, laissé pour mort, est obligé de faire un séjour à l'hôpital.
La vieille mère de Ludovic, Mme Berthollet, sans nouvelles de son fils, se mêle aux ouvriers de l'usine. La guerre de Corée vient d'éclater, et l'appel pour la Paix circule de mains en mains. Les «Partisans de la Paix» de l'usine Berthollet intéressent et attirent la vieille dame. Elle aime ces hommes ; elle les admire ; et l'on assiste à la merveilleuse aventure d'une femme âgée, d'une bourgeoise, qui découvre la solidarité humaine, et se joint aux gens de bonne volonté qui veulent écarter les oppressions et les massacres. Mme Berthollet pense qu'en militant de plus en plus dans ce mouvement «pour la Paix», elle sauve son fils.
Mais Ludovic revient. Ses épreuves en ont fait un homme dur et sans scrupules. Il est devenu une sorte de personnification de la guerre et de la mort. Sa mère, qui se sent bien vieille et bien fatiguée, abandonne le combat, que vont poursuivre avec ardeur les ouvriers.