L'Histoire d'une vie
, tome V
Gallimard
Parution
«Constantin Paoustovski compare L'Histoire d'une vie à une pièce de théâtre qui aurait atteint avec Une Ère inconnue commence et Le Temps des grandes espérances le point culminant de l'intrigue et traverserait avec Incursion
dans le Sud, une accalmie, une période de détente annonciatrice d'un dénouement. Deux années hors de la Russie proprement dite : l'Abkhazie d'abord, Soukhoumi, puis Batoum, où l'appellent Babel et le peintre Siniavski, enfin Tiflis où il habitera dans la famille des
Zdanévitch, le peintre et le poète... le jeune Paoustovski vit au jour le jour ce temps étrange de 1922 et 1923. À la différence de tous les
romans et de tous les mémoires qui nous en furent donnés, cette période est vue sans système fixé, par l'intérieur, le quotidien, les aléas d'une existence où les événements de l'histoire se reflètent par les conditions journalières du logement, les rencontres, les anecdotes, le pittoresque, le picaresque des gens et des choses. Ici se côtoient l'ancien et le nouveau, rien n'a encore pris cet aspect que nous imaginons après coup d'une grande Révolution.
Ce livre est un voyage parmi les couleurs, les fruits et les vents chauds du Sud, dans ces régions subtropicales de la Mer Noire, où tout est extraordinaire pour nous, et parfaitement ordinaire à qui les traverse alors, comme s'il n'existait pas d'autre manière de se comporter dans ce siècle où nous sommes encore que cette lente promenade où mûrit sans trop le savoir un amour amer, qui n'aura pas de suite.»
Aragon.
Ce livre est un voyage parmi les couleurs, les fruits et les vents chauds du Sud, dans ces régions subtropicales de la Mer Noire, où tout est extraordinaire pour nous, et parfaitement ordinaire à qui les traverse alors, comme s'il n'existait pas d'autre manière de se comporter dans ce siècle où nous sommes encore que cette lente promenade où mûrit sans trop le savoir un amour amer, qui n'aura pas de suite.»
Aragon.