L'arbre et le voyageur
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1987
Le héros de ce roman vit en Afrique, au Tchad où il a monté une briqueterie à proximité de Fort-Lamy. Fuyant l'extension de cette ville, il se réfugie «au bout du monde». C'est ainsi qu'il a nommé le lieu même de son exploitation située non loin de l'embouchure du fleuve qui s'écoule dans le lac Tchad. Entouré de ses compagnons africains avec lesquels il exploite son industrie, n'ayant que de rares entrevues avec quelques amis européens, son existence se déroule entre le travail, la chasse dans la brousse, la pêche sur le fleuve : «les jours passent ainsi en apparence calmes, presque fluides, inspirés de l'ampleur qui l'environne».
Son meilleur ami, Bernadac, vit au loin dans les savanes du Nord Cameroun parmi les immenses troupeaux dont il est responsable.
Le spectacle de la souffrance des hommes et des animaux décimés par la soif l'incite à partir avec du matériel de forage établir des points d'eau dans les régions les plus déshéritées. Accompagné d'une jeune fille foulbé «Daouda» et de trois compagnons africains, il entreprend cette croisade de l'eau qui le conduit après un long périple auprès de son ami. Ensemble ils élaborent un vaste programme d'élevage basé sur les forages expérimentés, mais Bernadac se tue accidentellement, et le narrateur poursuivra seul la tâche entreprise. Il arrive ainsi au terme de sa quête spirituelle dont le symbole est l'«arbre du voyageur» qui accorde à celui qui est perdu son eau et ses fruits. Il découvre sa vérité : «ce que je croyais devoir puiser à l'extérieur, demander aux autres, était en moi et pour moi seul afin que j'en fasse quelque chose qui ne me fût pas destiné».
L'étrangeté de régions africaines plus vastes encore qu'on ne l'imagine, la psychologie des hommes qui portent l'empreinte du désert, la profondeur chaleureuse des grandes amitiés de la solitude, tels sont les grands thèmes de ce récit écrit avec simplicité et gravité contenue.
Son meilleur ami, Bernadac, vit au loin dans les savanes du Nord Cameroun parmi les immenses troupeaux dont il est responsable.
Le spectacle de la souffrance des hommes et des animaux décimés par la soif l'incite à partir avec du matériel de forage établir des points d'eau dans les régions les plus déshéritées. Accompagné d'une jeune fille foulbé «Daouda» et de trois compagnons africains, il entreprend cette croisade de l'eau qui le conduit après un long périple auprès de son ami. Ensemble ils élaborent un vaste programme d'élevage basé sur les forages expérimentés, mais Bernadac se tue accidentellement, et le narrateur poursuivra seul la tâche entreprise. Il arrive ainsi au terme de sa quête spirituelle dont le symbole est l'«arbre du voyageur» qui accorde à celui qui est perdu son eau et ses fruits. Il découvre sa vérité : «ce que je croyais devoir puiser à l'extérieur, demander aux autres, était en moi et pour moi seul afin que j'en fasse quelque chose qui ne me fût pas destiné».
L'étrangeté de régions africaines plus vastes encore qu'on ne l'imagine, la psychologie des hommes qui portent l'empreinte du désert, la profondeur chaleureuse des grandes amitiés de la solitude, tels sont les grands thèmes de ce récit écrit avec simplicité et gravité contenue.