L'arbre et l'écorce
Collection Blanche
Gallimard
Parution
L'abbé Chauveau qui sort d'un camp de représailles allemand, est nommé curé d'un petit village des Landes. Il y arrive vers 1945, fort malade. Là, un vieux chanoine l'attend qui le soigne avec l'aide d'une paysanne, Marie, et le ramène à la vie. Tout de suite l'abbé est séduit par la grâce et l'innocence de deux enfants : Annette, fille de Maria, qui a six ans, et un petit garçon de neuf ans, Bruno, un petit orphelin que l'on a recueilli pendant l'exode et que Maria aime comme son fils.
Dans le village, habite Magnasylva, «le plus grand sculpteur de ce temps», c'est un athée, sardonique, quasiment démoniaque. Il se prend d'amitié pour l'abbé, pour les enfants aussi qui grandissent. Bruno est «fou de pureté» et veut devenir prêtre. Annette, elle, est une femme-enfant pleine d'une poésie brutale. Les deux adolescents, élevés comme frère et sœur, ne peuvent se passer l'un de l'autre. C'est leur personnalité qui domine le récit et qui effraie l'abbé Chauveau qui en est le narrateur.
Le roman éclate à la fin du livre, Bruno révèle l'amour à Annette, il l'étrangle, on l'internera comme fou.
Ce roman étrange et très simple, d'une vie intérieure profonde, confirme les qualités attachantes de Germaine Théron, l'un des rares écrivains qui ait attiré la sympathie et l'estime de Montherlant.
Dans le village, habite Magnasylva, «le plus grand sculpteur de ce temps», c'est un athée, sardonique, quasiment démoniaque. Il se prend d'amitié pour l'abbé, pour les enfants aussi qui grandissent. Bruno est «fou de pureté» et veut devenir prêtre. Annette, elle, est une femme-enfant pleine d'une poésie brutale. Les deux adolescents, élevés comme frère et sœur, ne peuvent se passer l'un de l'autre. C'est leur personnalité qui domine le récit et qui effraie l'abbé Chauveau qui en est le narrateur.
Le roman éclate à la fin du livre, Bruno révèle l'amour à Annette, il l'étrangle, on l'internera comme fou.
Ce roman étrange et très simple, d'une vie intérieure profonde, confirme les qualités attachantes de Germaine Théron, l'un des rares écrivains qui ait attiré la sympathie et l'estime de Montherlant.