L'Année de la grande peste
. Journal d'Alice Paynton, 1665-1666
Trad. de l'anglais par Alice Seelow
Collection Mon Histoire
Gallimard Jeunesse
Parution
Partager le journal intime d'Alice, pour affronter avec elle les fléaux d'une année maudite.
«3 juillet 1665.
Tante Nell est revenue toute pâle du marché. Elle a entendu deux hommes discuter des listes hebdomadaires qui recensaient les victimes. Il paraît que la semaine dernière, sept cents personnes sont mortes de la maladie. La peste s’est donc bel et bien installée à Londres. Une longue discussion a eu lieu à la maison, et je vais devoir partir pour Woolwich avec tante Nell. J’ai refusé de m’en aller sans mon chien et Papa a cédé. Au moins Poppet apportera un peu de joie à la ferme. On m’a envoyée me renseigner sur les horaires de départ des péniches, mais quelque chose m’a arrêtée en chemin : une croix rouge était peinte sur une porte de la rue voisine. Au-dessus de la croix était écrit : “Dieu aie pitié de nous.”»
«3 juillet 1665.
Tante Nell est revenue toute pâle du marché. Elle a entendu deux hommes discuter des listes hebdomadaires qui recensaient les victimes. Il paraît que la semaine dernière, sept cents personnes sont mortes de la maladie. La peste s’est donc bel et bien installée à Londres. Une longue discussion a eu lieu à la maison, et je vais devoir partir pour Woolwich avec tante Nell. J’ai refusé de m’en aller sans mon chien et Papa a cédé. Au moins Poppet apportera un peu de joie à la ferme. On m’a envoyée me renseigner sur les horaires de départ des péniches, mais quelque chose m’a arrêtée en chemin : une croix rouge était peinte sur une porte de la rue voisine. Au-dessus de la croix était écrit : “Dieu aie pitié de nous.”»