Histoire des idées sociales en France
, tome III
: D'Auguste Comte à P.-J. Proudhon
Collection Bibliothèque des Idées
Gallimard
Parution
Ce volume, qui est le troisième de l'Histoire des Idées sociales en France, introduit le lecteur aux origines immédiates du social au milieu duquel nous vivons, à ces origines qui ne cessent d'être l'occasion de controverses passionnées comme s'il s'agissait de faits de la plus brûlante actualité : février et juin 1848, la première Internationale ouvrière, qui date de 1864, la Commune y sont étudiés tout à la fois dans leur originalité singulière et dans leurs connexions politiques et sociales.
Mais ce ne sont pas seulement des faits que Maxime Leroy décrit et explique : des hommes significatifs ont également retenu son attention. Des faits, des hommes, et aussi des doctrines. L'idée de grève, l'idée de révolution, l'idée de l'homme, les premiers exposés du syndicalisme ouvrier, l'idéologie du crime politique ont leurs pages explicatives. Tout le grand mouvement social qui, né au début du XlXᵉ siècle, aboutit à la Semaine Sanglante de 1871 est ainsi représenté dans sa prodigieuse variété, succession de moments dramatiques que l'auteur a définis dans leur mobile diversité historique.
Rien de mécanique dans ce social aux yeux de Maxime Leroy, qui a étudié ces faits et ces doctrines sans jamais oublier de signaler leurs rapports avec l'humain aux multiples visages. D'où l'importance donnée par l'auteur à Auguste Comte, à Blanqui, à Barbès, à Cournot, à George Sand, à Tolain, à Hugo, à Flaubert, à Proudhon, à Vallès, et tant d'autres, parfois à Marx, dont ce n'est d'ailleurs pas encore l'heure.
On peut dire, à certains égards, que ce livre, où ne sont négligées ni la philosophie ni la littérature, est, dans toute la mesure où il déborde son objet principal, l'exposition détaillée des péripéties économiques et idéologiques de 1848 à 1871, et une véritable contribution à l'étude de l'esprit humain.
Mais ce ne sont pas seulement des faits que Maxime Leroy décrit et explique : des hommes significatifs ont également retenu son attention. Des faits, des hommes, et aussi des doctrines. L'idée de grève, l'idée de révolution, l'idée de l'homme, les premiers exposés du syndicalisme ouvrier, l'idéologie du crime politique ont leurs pages explicatives. Tout le grand mouvement social qui, né au début du XlXᵉ siècle, aboutit à la Semaine Sanglante de 1871 est ainsi représenté dans sa prodigieuse variété, succession de moments dramatiques que l'auteur a définis dans leur mobile diversité historique.
Rien de mécanique dans ce social aux yeux de Maxime Leroy, qui a étudié ces faits et ces doctrines sans jamais oublier de signaler leurs rapports avec l'humain aux multiples visages. D'où l'importance donnée par l'auteur à Auguste Comte, à Blanqui, à Barbès, à Cournot, à George Sand, à Tolain, à Hugo, à Flaubert, à Proudhon, à Vallès, et tant d'autres, parfois à Marx, dont ce n'est d'ailleurs pas encore l'heure.
On peut dire, à certains égards, que ce livre, où ne sont négligées ni la philosophie ni la littérature, est, dans toute la mesure où il déborde son objet principal, l'exposition détaillée des péripéties économiques et idéologiques de 1848 à 1871, et une véritable contribution à l'étude de l'esprit humain.