Histoire des idées sociales en France
, tome II
: De Babeuf à Tocqueville
Collection Bibliothèque des Idées
Gallimard
Parution
Le premier tome de cette histoire, écrite sans passion, mais non sans une discrète sensibilité, allait de Montesquieu à Robespierre ; celui-ci va de Babeuf à Tocqueville, annonciateur des troubles sociaux de février 48 lointainement préparés par le conspirateur de 1796. Maxime Leroy étudie les penseurs et les faits sociaux qui, très immédiatement, de la révolution à nos jours, annoncent le régime idéologique et social actuel.
Après une étude de l'idéologie sociale des Babouvistes, Maxime Leroy fait un exposé détaillé du Saint-Simonisme et du Fouriérisme, où l'on retrouve nombre d'idées que nous nous flattons d'avoir vu naître récemment, parmi lesquelles on se bornera à recueillir celles-ci : l'enseignement technique, le dirigisme, le syndicalisme administratif, l'orientation professionnelle et le fédéralisme européen.
Maxime Leroy a retracé la vie et non moins largement résumé les systèmes de Bonald, de Joseph de Maistre, de Ballanche, de Benjamin Constant, de Sismondi, de Lamennais, de Cabet, de Victor Cousin, de Cabanis, de Blanqui, de Proudhon, de Louis Blanc, etc.
Ce ne sont pas seulement des individus que Maxime Leroy a étudiés, mais aussi d'anonymes mouvements d'idées ; – et ce ne sont pas seulement des idées purement sociales que Maxime Leroy a étudiées : il a donné une assez large place aux faits biographiques, à l'examen d'œuvres philosophiques et historiques ; à celui d'œuvres littéraires qui ont eu des liaisons avec les écoles sociales du temps ; d'où de nombreuses pages consacrées à Stendhal, à Balzac, à Vigny, à Hugo, à George Sand, à Thiers. L'influence du Saint-Simonisme est très visible sur quelques romantiques ; notamment sur Vigny. On ne pouvait négliger ces connexions.
Après une étude de l'idéologie sociale des Babouvistes, Maxime Leroy fait un exposé détaillé du Saint-Simonisme et du Fouriérisme, où l'on retrouve nombre d'idées que nous nous flattons d'avoir vu naître récemment, parmi lesquelles on se bornera à recueillir celles-ci : l'enseignement technique, le dirigisme, le syndicalisme administratif, l'orientation professionnelle et le fédéralisme européen.
Maxime Leroy a retracé la vie et non moins largement résumé les systèmes de Bonald, de Joseph de Maistre, de Ballanche, de Benjamin Constant, de Sismondi, de Lamennais, de Cabet, de Victor Cousin, de Cabanis, de Blanqui, de Proudhon, de Louis Blanc, etc.
Ce ne sont pas seulement des individus que Maxime Leroy a étudiés, mais aussi d'anonymes mouvements d'idées ; – et ce ne sont pas seulement des idées purement sociales que Maxime Leroy a étudiées : il a donné une assez large place aux faits biographiques, à l'examen d'œuvres philosophiques et historiques ; à celui d'œuvres littéraires qui ont eu des liaisons avec les écoles sociales du temps ; d'où de nombreuses pages consacrées à Stendhal, à Balzac, à Vigny, à Hugo, à George Sand, à Thiers. L'influence du Saint-Simonisme est très visible sur quelques romantiques ; notamment sur Vigny. On ne pouvait négliger ces connexions.