Henri Dunant
. L'épopée de la Croix-Rouge
Première parution en 1943
Nouvelle édition en 1960
Collection Leurs Figures
Gallimard
Parution
Voici le premier ouvrage biographique entièrement consacré à Jean-Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge. Des documents inédits ont permis à François Gigon de suivre presque jour par jour la vie de cet homme qui, par sa ténacité, a su créer un mouvement international d'une ampleur aussi extraordinaire que celui de la Croix-Rouge.
Né à Genève le 8 mai 1828, mort à Heiden le 30 octobre 1910, Jean-Henri Duant fut tout sa vie l'homme d'une seule idée. Fernand Gigon n'a rien caché de cette vie. Il n'a pas cru devoir employer le ton de l'hagiographie. Sans doute il lui a été pénible de conter certains faits qui semblent diminuer son héros ; il ne les a pas tus parce qu'il sait que la grandeur même de Dunant fut de conserver toute sa vie son cœur enthousiaste d'enfant, à la fois naïf et hardi, – un cœur que l'on ne peut juger selon la commune mesure.
«Seul, écrit François Gigon, un protestant de Genève pouvait, au milieu du siècle dernier, mettre sur pied une telle institution, ou, si l'on préfère, trouver pour une utopie des cadres rigides dans lesquels le quotidien prenne mesure d'éternité.» La nécessité où il était de peindre le milieu protestant et genevois dans lequel Dunant conçut, poursuivit et mena à bien la tâche qu'il s'était fixée, amène François Gigon à faire un tableau vivant et détaillé des intrigues parfois passionnées qui animaient Genève à la fin du dix-neuvième siècle.
Né à Genève le 8 mai 1828, mort à Heiden le 30 octobre 1910, Jean-Henri Duant fut tout sa vie l'homme d'une seule idée. Fernand Gigon n'a rien caché de cette vie. Il n'a pas cru devoir employer le ton de l'hagiographie. Sans doute il lui a été pénible de conter certains faits qui semblent diminuer son héros ; il ne les a pas tus parce qu'il sait que la grandeur même de Dunant fut de conserver toute sa vie son cœur enthousiaste d'enfant, à la fois naïf et hardi, – un cœur que l'on ne peut juger selon la commune mesure.
«Seul, écrit François Gigon, un protestant de Genève pouvait, au milieu du siècle dernier, mettre sur pied une telle institution, ou, si l'on préfère, trouver pour une utopie des cadres rigides dans lesquels le quotidien prenne mesure d'éternité.» La nécessité où il était de peindre le milieu protestant et genevois dans lequel Dunant conçut, poursuivit et mena à bien la tâche qu'il s'était fixée, amène François Gigon à faire un tableau vivant et détaillé des intrigues parfois passionnées qui animaient Genève à la fin du dix-neuvième siècle.