Fonderie Susse

. L'inventaire & le lieu
Photographies de l'auteur
Préface de François Barré
Parution
1758, les frères Susse fondent une activité de négoce d'accessoires de bureau dont beaucoup étaient réalisés en bronze. Progressivement, les frères Susse et leur descendance s'orientent vers la fonte et l'édition d'objets en bronze, puis de sculptures.
Dans les années 1950, André Susse met au service des artistes contemporains le savoir-faire de la fonderie. Dans l'atelier, on croise alors Miró, Giacometti, Germaine Richier, Max Ernst, Émile Gilioli...
Aujourd'hui, la fonderie Susse entretient son savoir-faire en le mettant au service des successions des plus grands artistes tout en se rapprochant des jeunes talents d'aujourd'hui.

Jean-Christophe Ballot saisit l'inanimé dans l'espace, sculpte des images qui nous content l'histoire de la Fonderie Susse. Et les présences sont telles que nos regards clignent devant des apparitions furtives, fugitives et fugaces. Ces images remplissent de multiples éclats faits de réminiscences cet inventaire jusqu'à en trouver l'âme, jusqu'à ce lieu dans lequel les bruits même se font échos. On ressent alors la chaleur, les humeurs, le savoir-faire issu d'une tradition que chacun brûle de transmettre. Car il s'agit bien de transmission qui, d'un inventaire onirique file vers un lieu autre, et l'on convient alors que ce qui est transporté, déplacé, participe entièrement, intégralement de l'humble respect offert à l'œuvre d'art.
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