Extérieurs à Venise
Préface d'Orson Welles
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans ce roman vif, alerte et très amusant, Frédéric O'Brady transporte le lecteur à Venise, où une troupe de comédiens et de techniciens français tournent les «extérieurs» d'un film.
L'intrigue est simple : la vedette féminine, Arlette Menton (de son vrai nom Thérèse Grospiron, ex-gosse des Batignolles, promue artiste par la grâce des bars de Saint-Germain-des-Prés), trompe son mari, Guy Frollot, scénariste-dialoguiste, ex-professeur de mathématiques barbu et un tantinet provincial, avec la vedette masculine, le beau, l'irrésistible Philippe Narcey, jeune arriviste totalement inepte. Guy Frollot gifle Philippe Narcey, rompt avec Arlette, se console avec une petite grue italienne, Paola, est blessé par son ancienne femme, qu'il avait quittée pour épouser Arlette, et qui, à la suite de l'aventure Arlette-Philippe, avait cru que son époux reviendrait à l'enseignement des mathématiques et à son amour tièdement mijoté. Mais tout rentre vite dans l'ordre, c'est-à-dire qu'Arlette revient à Guy, que Guy renonçant à renoncer au cinéma, entreprend un nouveau film avec Philippe, et que la vie continue comme avant ce petit drame.
Chaque personnage raconte ici son histoire dans un mologue intérieur, d'une cocasserie bouffonne avec Arlette et Philippe, d'un cynisme amusé et résigné avec Guy. C'est une vive satire d'une certaine catégorie d'acteurs, ces «vedettes» décidées à tout pour faire parler d'elles, dénuées de tout sens moral, mais douées d'un aplomb qui n'est surpassé que par leur ignorance et leur sottise, ... «ces figures invraisemblables du monde du film que l'auteur» , dit Orson Welles dans sa préface, «a su douer d'une éloquence particulière qui leur donne l'authentique vertu des personnages de la vraie comédie».
«À cette histoire amusante», ajoute Orson Welles, «O'Brady a beaucoup apporté de son vieux métier de marionnettiste.» ... Parmi tous les métiers, en effet, qu'a pratiqués O'Brady, c'est celui de montreur de marionnettes, – marionnettes à gaine, précise-t-il, qui garde toutes ses préférences.
L'intrigue est simple : la vedette féminine, Arlette Menton (de son vrai nom Thérèse Grospiron, ex-gosse des Batignolles, promue artiste par la grâce des bars de Saint-Germain-des-Prés), trompe son mari, Guy Frollot, scénariste-dialoguiste, ex-professeur de mathématiques barbu et un tantinet provincial, avec la vedette masculine, le beau, l'irrésistible Philippe Narcey, jeune arriviste totalement inepte. Guy Frollot gifle Philippe Narcey, rompt avec Arlette, se console avec une petite grue italienne, Paola, est blessé par son ancienne femme, qu'il avait quittée pour épouser Arlette, et qui, à la suite de l'aventure Arlette-Philippe, avait cru que son époux reviendrait à l'enseignement des mathématiques et à son amour tièdement mijoté. Mais tout rentre vite dans l'ordre, c'est-à-dire qu'Arlette revient à Guy, que Guy renonçant à renoncer au cinéma, entreprend un nouveau film avec Philippe, et que la vie continue comme avant ce petit drame.
Chaque personnage raconte ici son histoire dans un mologue intérieur, d'une cocasserie bouffonne avec Arlette et Philippe, d'un cynisme amusé et résigné avec Guy. C'est une vive satire d'une certaine catégorie d'acteurs, ces «vedettes» décidées à tout pour faire parler d'elles, dénuées de tout sens moral, mais douées d'un aplomb qui n'est surpassé que par leur ignorance et leur sottise, ... «ces figures invraisemblables du monde du film que l'auteur» , dit Orson Welles dans sa préface, «a su douer d'une éloquence particulière qui leur donne l'authentique vertu des personnages de la vraie comédie».
«À cette histoire amusante», ajoute Orson Welles, «O'Brady a beaucoup apporté de son vieux métier de marionnettiste.» ... Parmi tous les métiers, en effet, qu'a pratiqués O'Brady, c'est celui de montreur de marionnettes, – marionnettes à gaine, précise-t-il, qui garde toutes ses préférences.