De pleins pouvoirs à sans pouvoirs
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Nous avons groupé dans ce volume les trois derniers ouvrages de Giraudoux : Sans pouvoirs apparaît comme une réplique, conçue pendant la guerre, à Pleins pouvoirs qui avait paru en 1939 ; et l'on peut suivre, de l'un à l'autre, le cheminement de la pensée de l'auteur, – cheminement traversé par une méditation d'une grandeur et d'une simplicité poignantes : Armistice à Bordeaux.
Le «problème français» qui hantait Giraudoux se pose sans doute encore, et l'étude attentive et passionnée qu'il en faisait, les solutions qu'il suggérait n'ont rien perdu de leur force et de leur pertinence, si les circonstances, elles, ont changé.
Examen de conscience encore hautement valable aujourd'hui, entrepris par le poète qui parle ici en citoyen. Soit qu'il médite sur notre vie et sur nos travaux dans la France moderne, et sur notre conscience dans la France de toujours ; soit qu'il veuille aborder de plus près les questions qui lui semblent de première urgence : les Finances, l'Information, l'Urbanisme, le Sport, l'Éducation (la mort, hélas! ne lui a pas permis de les approfondir) ; soit qu'il se penche avec ferveur, selon le titre de son dernier chapitre, sur L'Avenir de la France, il est convaincu (et il nous convainc) que les Français ne se sauveront qu'en adoptant pour devise ces deux mots auxquels il donne leur sens le plus large : «Splendeur et Imagination!»
Le «problème français» qui hantait Giraudoux se pose sans doute encore, et l'étude attentive et passionnée qu'il en faisait, les solutions qu'il suggérait n'ont rien perdu de leur force et de leur pertinence, si les circonstances, elles, ont changé.
Examen de conscience encore hautement valable aujourd'hui, entrepris par le poète qui parle ici en citoyen. Soit qu'il médite sur notre vie et sur nos travaux dans la France moderne, et sur notre conscience dans la France de toujours ; soit qu'il veuille aborder de plus près les questions qui lui semblent de première urgence : les Finances, l'Information, l'Urbanisme, le Sport, l'Éducation (la mort, hélas! ne lui a pas permis de les approfondir) ; soit qu'il se penche avec ferveur, selon le titre de son dernier chapitre, sur L'Avenir de la France, il est convaincu (et il nous convainc) que les Français ne se sauveront qu'en adoptant pour devise ces deux mots auxquels il donne leur sens le plus large : «Splendeur et Imagination!»