Collectif
De Cézanne à Matisse
. Chefs-d'œuvre de la fondation Barnes
Ouvrage collectif de Françoise Cachin, Anne Distel, Jack Flam, Michel Hoog, Charles S. Moffett, Marla Prather, Christopher Riopelle, Joseph J. Rishel, Anne Roquebert, Hélène Seckel, R. J. Wattenmaker et de Jeffrey S. Weiss. Trad. de l'anglais (États-Unis) par Jeanne Bouniort. Préface de Richard H. Glanton, avant-propos de Niara S. Sudarkasa, introduction d'Irène Bizot et Françoise Cachin
Avec trois dépliants
Collection Livres d'Art
Gallimard
Parution
Ouverte depuis 1924 à Merion, près de Philadelphie (Pennsylvanie), la fondation Barnes abrite l’une des plus extraordinaires, sinon la plus extraordinaire collection de peintures françaises de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle. Créée par l’étrange et fascinant docteur Albert Coombs Barnes (1872-1951), elle possède quelques-uns des chefs-d’œuvre essentiels de l’histoire de l’art moderne, comme Les Joueurs de cartes et Les Grandes Baigneuses de Cézanne, Le Facteur Roulin de Van Gogh, les Poseuses de Seurat, Le Bonheur de vivre et La Danse de Matisse…
Cette collection d’une richesse inouïe – Albert Barnes avait acheté, notamment, plus de cent quatre-vingts tableaux de Renoir … – n’avait pourtant, et de par la volonté expresse de son fondateur, jamais quitté Merion, ni dans son ensemble, ni même pour un prêt particulier. De même, jusqu’à aujourd’hui, quasiment aucune œuvre de la fondation n’avait été reproduite en couleurs, aucun livre, aucune brochure, aucune carte postale n’en avait jamais assuré la diffusion.
À partir du 9 septembre 1993 et jusqu’au 2 janvier 1994, au musée d’Orsay, les plus importantes de ces œuvres, choisies par Françoise Cachin, directeur du musée d’Orsay, et Charles Moffet, ancien conservateur à la National Gallery of Art de Washington, seront, pour la première fois, révélées au public français, plus d’un demi-siècle après leur départ pour les ÉtatsUnis.
L’ouvrage publié à cette occasion résulte d’une étroite collaboration entre les historiens d’art américains et français qui en ont rédigé textes et notices. Le lecteur y découvrira la vie étonnante d’Albert Bames. Anne Distel y raconte comment il a formé sa collection, et Richard Watten-Maker dans quel esprit il a créé sa fondation et quel rôle il entendait lui faire jouer. Et c’est surtout l’occasion, pour le lecteur, de se familiariser enfin avec ces tableaux-clés de la peinture moderne.
Cette collection d’une richesse inouïe – Albert Barnes avait acheté, notamment, plus de cent quatre-vingts tableaux de Renoir … – n’avait pourtant, et de par la volonté expresse de son fondateur, jamais quitté Merion, ni dans son ensemble, ni même pour un prêt particulier. De même, jusqu’à aujourd’hui, quasiment aucune œuvre de la fondation n’avait été reproduite en couleurs, aucun livre, aucune brochure, aucune carte postale n’en avait jamais assuré la diffusion.
À partir du 9 septembre 1993 et jusqu’au 2 janvier 1994, au musée d’Orsay, les plus importantes de ces œuvres, choisies par Françoise Cachin, directeur du musée d’Orsay, et Charles Moffet, ancien conservateur à la National Gallery of Art de Washington, seront, pour la première fois, révélées au public français, plus d’un demi-siècle après leur départ pour les ÉtatsUnis.
L’ouvrage publié à cette occasion résulte d’une étroite collaboration entre les historiens d’art américains et français qui en ont rédigé textes et notices. Le lecteur y découvrira la vie étonnante d’Albert Bames. Anne Distel y raconte comment il a formé sa collection, et Richard Watten-Maker dans quel esprit il a créé sa fondation et quel rôle il entendait lui faire jouer. Et c’est surtout l’occasion, pour le lecteur, de se familiariser enfin avec ces tableaux-clés de la peinture moderne.
