Confessions esthétiques
Gallimard
Parution
Daniel-Henry Kahnweiler expose dans ce livre ses idées sur l’art. Un certain nombre d’essais convergent vers le noyau de ses théories. L’œuvre d’art, selon lui, ne prend vie que par l’intervention de celui qui la voit, l’entend, la lit. Ces arts sont des écritures. Seul, celui qui les lit parvient à cette sorte de communion avec l’artiste, la jouissance artistique.
Dans un des plus anciens de ces essais, La Montée du cubisme, écrit en 1915 et 1916, Kahnweiler donne son interprétation de la révolution qui a amené des peintres à ne plus se contenter de peindre ce qu’ils embrassaient d’un seul coup d’œil mais à tenter de figurer ce qu’ils savaient de la chose représentée, soit la somme des expériences visuelles qu’ils en avaient eues.
Les artisans d’une peinture non figurative trouveront dans ce livre les arguments d’un adversaire qui considère que leur entreprise ampute la peinture de ce qui la sépare de la pure décoration : la signification.
Dans un des plus anciens de ces essais, La Montée du cubisme, écrit en 1915 et 1916, Kahnweiler donne son interprétation de la révolution qui a amené des peintres à ne plus se contenter de peindre ce qu’ils embrassaient d’un seul coup d’œil mais à tenter de figurer ce qu’ils savaient de la chose représentée, soit la somme des expériences visuelles qu’ils en avaient eues.
Les artisans d’une peinture non figurative trouveront dans ce livre les arguments d’un adversaire qui considère que leur entreprise ampute la peinture de ce qui la sépare de la pure décoration : la signification.