Aveux spontanés

Étienne vient de perdre sa femme Anne-Marie. Il l'a soignée avec dévouement les derniers jours de sa maladie ; la mort constatée par le médecin, il fuit l'appartement, laissant le cadavre seul, et va passer la nuit chez Dominique, sa maîtresse. Ce n'est que le lendemain qu'il préviendra la famille de sa femme.
L'enterrement a lieu en province. L'un des oncles, ancien magistrat, est choqué par l'air apparemment détaché d'Étienne et conçoit des soupçons. De retour à Paris, Étienne fait venir Dominique chez lui. Voilà qui renforce les soupçons de l'oncle Édouard qui rend visite à Dominique et qui l'inquiète : Étienne n'aurait-il pas assassiné Anne-Marie? Il y aurait deux mobiles, vivre avec Dominique ou toucher une assurance-vie contractée deux ou trois ans plus tôt.
Du coup, Dominique s'enfuit. On vient arrêter Étienne qui avoue.
Il avoue spontanément qu'il est coupable, il explique les mobiles, les moyens (l'arsenic, etc.), il reconstitue obligeamment le crime qu'il n'a pas commis (Anne-Marie est morte d'un cancer) mais dont il se sent coupable parce que c'est son manque d'amour qui a enlevé à Anne-Marie le goût de vivre et toute résistance à la maladie. Il est condamné à mort.