Appelez-moi Ismaël

Trad. de l'anglais par Maurice Beerblock
Collection Les Essais (no102)
Gallimard
Parution
Qui a lu le chef-d'œuvre de Melville, Moby Dick, l'un des chefs-d'œuvre de la littérature américaine et de la littérature de tous les temps, a gardé dans l'oreille la phrase par laquelle il débute, et qui donne son titre à cet essai : «Je m'appelle lsmaël...»
Que lisait Melville quand, dans sa retraite de la Nouvelle-Angleterre, il écrivait Moby Dick? Charles OIson s'applique avec une grande ingéniosité et en s'appuyant sur des textes inédits ou peu connus, à rechercher certaines sources du livre. Il démontre – car son livre, par certains côtés, a la rigueur d'une démonstration – l'influence de Shakespeare sur le grand écrivain américain. Il étudie l'arrière-plan métaphysique de l'œuvre, et toute étude de celle-ci devra, à l'avenir, se référer à son exégèse. Écrit dans un style à la fois apocalyptique et démonstratif, plein de raccourcis et de métaphores, et d'une qualité proprement poétique, Appelez-moi Ismaël, considéré aux États-Unis comme un classique de la critique littéraire, frappera autant par sa forme que par son contenu.
Du même auteur
À découvrir également
Tome 1 : À l'épreuve de l'histoire, 1944-1968
Ce que l'histoire peut dire de la littérature
Le monde du livre à la veille de la Révolution
Mallarmé, Péguy, Paulhan, Céline, Barthes
Une lecture de S. Freud, «Le délire et les rêves dans la "Gradiva" de W. Jensen»
De Joseph de Maistre à Roland Barthes
Essai sur une zone à défendre, la littérature
Essai d'histoire comparée
Poésie, police et réseaux de communication à Paris au XVIIIᵉ siècle
La Lettre et son ombre