Amundsen par lui-même
Trad. de l'anglais (Norvège) par Maurice Bec
Collection Les Contemporains vus de près
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1987
Dans cet ouvrage, paru à New-York en 1927, Roald Amundsen nous décrit toute sa vie d'explorateur. Le Passage du Nod-Ouest, Le Passage du Nord-Est et Le Pôle Sud n'étaient que de vivants épisodes de cette carrière accidentée. Dans Ma vie d'explorateur, la partie essentielle et dramatique de ces péripéties reparaît, mais il s'y ajoute le récit de la préparation pénible à ces hauts exploits, tels que : la traversée du Norge et enfin des indications précises et détaillées sur les qualités indispensables d'un bon explorateur, et sur l'équipement nécessaire pour de tels voyages.
Roald Amundsen nous révèle dans son autobiographie, tantôt son esprit pratique au courant des inventions les plus modernes, tantôt son âme de preux, en quête du domaine de l'idéal. L'esprit pratique d'Amundsen éclate dans ses préoccupations matérielles, à la veille de ses voyages. Il profite de l'expérience de ses devanciers et, suivant le cas, modifie ses préparatifs. L'avion et le dirigeable ont à peine fait leur preuve qu'il en pressent toutes les possibilités et en tire le plus grand parti possible. De quelle exclamation de fierté et de joie n'eût-il pas salué le triomphe de Byrd, au Pôle Sud, qu'il avait déjà, comme on le verra dans ce livre, acclamé au retour du Pôle Nord! Le preux, qu'est ce grand voyageur de l'idéal, se sent froissé par les petitesses humaines. Il se débat péniblement dans les rets des financiers. Pages angoissantes à lire. Il se sent froissé par l'égoïsme bien humain de son camarade d'expédition, le colonel Nobile. Le chapitre sur les différends entre l'homme du Nord et l'homme du Sud ne paraîtra pas long à qui partagera les angoisses de l'âme ingénue d'un preux. Inutile de rappeler que, n'écoutant que son cœur, le héros scandinave partit pour une dernière croisade, à la recherche de Nobile et qu'il n'en est pas revenu.
On ne peut que s'intéresser à une œuvre où se rencontrent si heureusement l'esprit pratique, caractéristique de la nouvelle génération, et l'âme candide d'une époque qui finit.
Roald Amundsen nous révèle dans son autobiographie, tantôt son esprit pratique au courant des inventions les plus modernes, tantôt son âme de preux, en quête du domaine de l'idéal. L'esprit pratique d'Amundsen éclate dans ses préoccupations matérielles, à la veille de ses voyages. Il profite de l'expérience de ses devanciers et, suivant le cas, modifie ses préparatifs. L'avion et le dirigeable ont à peine fait leur preuve qu'il en pressent toutes les possibilités et en tire le plus grand parti possible. De quelle exclamation de fierté et de joie n'eût-il pas salué le triomphe de Byrd, au Pôle Sud, qu'il avait déjà, comme on le verra dans ce livre, acclamé au retour du Pôle Nord! Le preux, qu'est ce grand voyageur de l'idéal, se sent froissé par les petitesses humaines. Il se débat péniblement dans les rets des financiers. Pages angoissantes à lire. Il se sent froissé par l'égoïsme bien humain de son camarade d'expédition, le colonel Nobile. Le chapitre sur les différends entre l'homme du Nord et l'homme du Sud ne paraîtra pas long à qui partagera les angoisses de l'âme ingénue d'un preux. Inutile de rappeler que, n'écoutant que son cœur, le héros scandinave partit pour une dernière croisade, à la recherche de Nobile et qu'il n'en est pas revenu.
On ne peut que s'intéresser à une œuvre où se rencontrent si heureusement l'esprit pratique, caractéristique de la nouvelle génération, et l'âme candide d'une époque qui finit.