À la recherche d'André Gide
Première parution en 1952
Présentation d'Élisabeth Porquerol. Nouvelle édition
Parution
Une amitié sans feinte commande un témoignage sans complaisance.
«Avec vous, je m'entends à demi-mot», disait Gide à Pierre Herbart.
«Sur Gide, il me faut dire tout ce que je pense - ou rien», répond celui-ci dans son livre.
À la recherche d'André Gide est une sorte de déposition sous la foi du serment. Plus qu'aucun autre, Pierre Herbart a connu Gide, a vécu dans son intimité. La figure qu'il évoque, confrontée à celle que Gide a laissée de lui-même dans son œuvre, épouse ses vrais contours et rejoint sa grandeur.
Gide, selon Pierre Herbart, aurait pu, aurait dû aboutir à la stérilité, au désespoir. «Son aventure exceptionnelle fut de les conjuguer en embrassant si étroitement le but qu'il s'était fixé : l'œuvre - qu'on ne peut plus l'en dissocier».
C'est cette «aventure» de l'homme par rapport à sa création que ce petit livre s'efforce de retracer.
«Avec vous, je m'entends à demi-mot», disait Gide à Pierre Herbart.
«Sur Gide, il me faut dire tout ce que je pense - ou rien», répond celui-ci dans son livre.
À la recherche d'André Gide est une sorte de déposition sous la foi du serment. Plus qu'aucun autre, Pierre Herbart a connu Gide, a vécu dans son intimité. La figure qu'il évoque, confrontée à celle que Gide a laissée de lui-même dans son œuvre, épouse ses vrais contours et rejoint sa grandeur.
Gide, selon Pierre Herbart, aurait pu, aurait dû aboutir à la stérilité, au désespoir. «Son aventure exceptionnelle fut de les conjuguer en embrassant si étroitement le but qu'il s'était fixé : l'œuvre - qu'on ne peut plus l'en dissocier».
C'est cette «aventure» de l'homme par rapport à sa création que ce petit livre s'efforce de retracer.