Inconsolable

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Le chagrin conduit le cœur vers la littérature et la philosophie dans l’espoir d’y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n’est-ce pas constater notre condition d’êtres résolument inconsolables ?
Qu’est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-delà, que signifie l’ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et pourtant le monde n’est plus le même. Il faut s’habituer à vivre dans un monde sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent, un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c’est la peur de l’oubli qui survient.
Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans l’impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative : quand le temps s’étire, on s’ennuie ; quand le temps s’arrête, on gémit. Le drame n’est-il qu’une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l’existence en connaissance de cause ?
A. V. R.

« Inconsolable est un beau récit d’une lutte intérieure, mais également d’un compagnonnage d’une femme et de son chagrin qu’on imagine rythmé par The Long and Winding Road des Beatles. Le groupe adoré par le père. »
Aurélie Marcireau, Elle

« Un texte qui touche à l’intime et à la philosophie pour parler de cet état dans lequel on se trouve quand disparait un être cher. Mais Adèle Van Reeth ne raconte pas seulement la mort de son père, elle raconte l’après, la vie qui continue avec la tristesse, avec l’absence, avec les plus jamais. »
Augustin Trapenard, La grande librairie

« À travers le récit de son chagrin, Adèle Van Reeth se détache de la tradition philosophique faisant de la consolation un exercice actif de la pensée. Se disant "inconsolable", elle fait pourtant le choix de la vie, sans nier la perte, honorant le manque. »
Jean-Marie Durand, Philosophie magazine

« Un texte sensible et percutant sur le deuil. Avec une écriture haletante et nerveuse, toujours sur le fil, elle réussit à nous confier ses tumultes intérieurs sans qu’à aucun moment on ne se sente voyeur. »
Aurélie Marcireau, Lire magazine littéraire

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