Sumangat
. L'âme et son culte en Indochine et en Indonésie
Préface de Louis Massignon
Collection L'Espèce humaine
Gallimard
Parution
Voici un ouvrage qui traite des croyances relatives au Sumangat, c’est-à-dire à l›«ensemble des esprits vitaux, au principe qui anirre toutes les créatures vivantes». L’auteur a donné le mot malais comme titre à son livre, bien que Sumangat rassemble, comme l’annonce dans la préface le professeur Massignon, les éléments d’une «enquête à la fois ethnologique, sociologique et psychologique» menée chez les Muong, les Thai et les Malais.
Les Muong, qu’on pourrait nommer des Proto-Vietnamiens, sont répartis, en groupes plus ou moins densés, du Fleuve Rouge au Centre Annam ; les Thai se sont répandus de la frontière méridionale de Chine jusque dans l’Inde en d’innombrables groupes, dont deux, plus importants, ont formé les royaumes du Laos et de Thailand. On voit par là qu’il s’agit de l’Indochine géographique comprenant la péninsule malaise.
Dans la première partie du livre, une brève analyse du brahmanisme, du bouddhisme et de l’islamisme qui ont influencé Thai et Malais prépare l’exposé de leurs conceptions de l’âme (c’est-à-dire des éléments de la vie – le Sumangat, en malais) et des soins qui lui sont nécessaires.
Les pratiques de rappel et de réfection de l’âme qui en dérivent sont décrites dans la deuxième partie. En révélant la sympathie avec laquelle l’auteur les a étudiées, leur connaissance conduit à une compréhension plus large du domaine humain.
Les Muong, qu’on pourrait nommer des Proto-Vietnamiens, sont répartis, en groupes plus ou moins densés, du Fleuve Rouge au Centre Annam ; les Thai se sont répandus de la frontière méridionale de Chine jusque dans l’Inde en d’innombrables groupes, dont deux, plus importants, ont formé les royaumes du Laos et de Thailand. On voit par là qu’il s’agit de l’Indochine géographique comprenant la péninsule malaise.
Dans la première partie du livre, une brève analyse du brahmanisme, du bouddhisme et de l’islamisme qui ont influencé Thai et Malais prépare l’exposé de leurs conceptions de l’âme (c’est-à-dire des éléments de la vie – le Sumangat, en malais) et des soins qui lui sont nécessaires.
Les pratiques de rappel et de réfection de l’âme qui en dérivent sont décrites dans la deuxième partie. En révélant la sympathie avec laquelle l’auteur les a étudiées, leur connaissance conduit à une compréhension plus large du domaine humain.