Simplicius 45
Trad. de l'allemand par François Ender
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Né le 20 avril 1931, le jour anniversaire de la naissance du Führer, le héros de ce livre est un jeune nazi convaincu. Ses premiers souvenirs d'enfance datent de la liquidation des Juifs dans sa petite ville de Rhénanie. Il va en classe, fait partie des Jeunesses hitlériennes et rêve d'être admis à l'école Adolf Hitler. Il vit entre ses parents, son frère qui sera tué à la guerre, son inséparable ami et voisin, André, qui a une sœur, fragile, Maria, et une autre blonde et robuste voisine, Brunhilde.
Lorsque la guerre éclate, l'auteur du livre a huit ans. La chronique qu'il entreprend d'écrire est en même temps celle d'une petite ville allemande de 1938 à 1945. Tous les événenements petits ou grands qui l'ont marqué sont minutieusement notés : le passage du Führer, la présence des travailleurs russes, le retour des combattants allemand du front français, sa découverte de l'archéologie grâce aux bombardements, les répercussions de la bataille de Stalingrad, «la fière affliction» affichée par tout le monde au moment des cérémonies d'enterrement des combattants, les amours de Brunhilde.
La guerre se rapproche ; les enfants sont mis en vacances pour un temps indéterminé. Ils connaissent enfin la liberté et ne vivent que pour satisfaire leurs penchants : ceux-ci vont de préférence à la guerre aérienne et au tir au pistolet.
Les bombardements augmentent, la ville est très endommagée, les Ricains, les nègres en prennent possession. Notre héros et sa famille essaient de survivre. Le jour de ses quinze ans, sans avoir perdu tout espoir dans la victoire d'Hitler, Simplicius entre au service de l'ennemi. Et à l'âge de seize ans il rentre en classe.
Écrit comme un rapport, ce livre féroce, impitoyable et souvent ironique, constitue un passionnant document.
Lorsque la guerre éclate, l'auteur du livre a huit ans. La chronique qu'il entreprend d'écrire est en même temps celle d'une petite ville allemande de 1938 à 1945. Tous les événenements petits ou grands qui l'ont marqué sont minutieusement notés : le passage du Führer, la présence des travailleurs russes, le retour des combattants allemand du front français, sa découverte de l'archéologie grâce aux bombardements, les répercussions de la bataille de Stalingrad, «la fière affliction» affichée par tout le monde au moment des cérémonies d'enterrement des combattants, les amours de Brunhilde.
La guerre se rapproche ; les enfants sont mis en vacances pour un temps indéterminé. Ils connaissent enfin la liberté et ne vivent que pour satisfaire leurs penchants : ceux-ci vont de préférence à la guerre aérienne et au tir au pistolet.
Les bombardements augmentent, la ville est très endommagée, les Ricains, les nègres en prennent possession. Notre héros et sa famille essaient de survivre. Le jour de ses quinze ans, sans avoir perdu tout espoir dans la victoire d'Hitler, Simplicius entre au service de l'ennemi. Et à l'âge de seize ans il rentre en classe.
Écrit comme un rapport, ce livre féroce, impitoyable et souvent ironique, constitue un passionnant document.