Montaigne

Première parution en 1968
Trad. de l'allemand par Robert Rovini
Collection Tel (no87)
Gallimard
Parution
Tout en faisant le point des connaissances sur l'œuvre et la personne de Montaigne, Hugo Friedrich entend subordonner cette information à l'analyse de ce que Montaigne appelait «science morale» ; non pas une morale normative, mais une discipline descriptive qui s'intéresse à la variété comme à la motivation des mœurs et qui, à travers les «moralistes» français, aboutira à notre anthropologie moderne.
D'où un nouvel examen des problèmes classiques : la singularité de Montaigne dans la littérature de son temps et les sources de sa culture ; son scepticisme, la valeur exacte de son christianisme et de son conservatisme - tandis que de beaux chapitres finals, «Le Moi», «Montaigne et la mort», «La Sagesse de Montaigne», «La Conscience littéraire de Montaigne et la forme des Essais», élargissent l'analyse bien au-delà du cadre de la monographie.