Les jours de notre enfance
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
La petite Catherine vit à Nantes entre sa mère Anna Kerglof et son frère Raphaël. Ils sont très pauvres, mais la mère, bien qu'elle soit presqne illettrée, travaille dur et se prive pour que ses enfants fassent des études.
Catherine, sous une apparence timide, cache un orgueil irréductible et nourrit les rêves les plus fous. Elle sera plus tard un grand écrivain, ou elle mourra pour sa foi. Lorsqu'elle atteint l'adolescence, en effet, elle est très pieuse. Elle est volontaire aussi, son âme est ardente. Lorsqu'une religieuse, se croyant sûre de cette âme, veut à toute force faire d'elle une missionnaire, Catherine se révolte, prend conscience qu'elle n'est plus croyante et qu'elle ne recherche son perfectionnement que pour sa satisfaction propre.
Et c'est la rupture avec sa mère et son frère qui sont, eux, toujours très religieux, car Catherine considère comme un devoir strict de ne plus aller à l'église.
L'amour, enfin, frappe Catherine très brutalement. Elle se lie avec un être beau, et surtout d'un excessif raffinement, physique et moral, qui contraste avec ce qui l'entoure. Ils ont quelques moments heureux, mais au total gâcheront leur aventure : ils sont l'un et l'autre trop orgueilleux et trop purs.
Là-dessus, Catherine réalisera son rêve de toujours : elle ira à Paris poursuivre ses études. Mais dans le train déjà – car elle est aussi sensible et timorée dans ses actes qu'elle est audacieuse dans ses projets – elle éprouve un cuisant regret du foyer qu'elle a toujours un peu méprisé, et la grande ville lui apparaît comme un abîme.
Les jours de notre enfance est le premier roman de Madeleine Carduner ; c'est le récit merveilleux et réaliste des années d'apprentissage d'une femme. On y découvrira un écrivain authentique.
Catherine, sous une apparence timide, cache un orgueil irréductible et nourrit les rêves les plus fous. Elle sera plus tard un grand écrivain, ou elle mourra pour sa foi. Lorsqu'elle atteint l'adolescence, en effet, elle est très pieuse. Elle est volontaire aussi, son âme est ardente. Lorsqu'une religieuse, se croyant sûre de cette âme, veut à toute force faire d'elle une missionnaire, Catherine se révolte, prend conscience qu'elle n'est plus croyante et qu'elle ne recherche son perfectionnement que pour sa satisfaction propre.
Et c'est la rupture avec sa mère et son frère qui sont, eux, toujours très religieux, car Catherine considère comme un devoir strict de ne plus aller à l'église.
L'amour, enfin, frappe Catherine très brutalement. Elle se lie avec un être beau, et surtout d'un excessif raffinement, physique et moral, qui contraste avec ce qui l'entoure. Ils ont quelques moments heureux, mais au total gâcheront leur aventure : ils sont l'un et l'autre trop orgueilleux et trop purs.
Là-dessus, Catherine réalisera son rêve de toujours : elle ira à Paris poursuivre ses études. Mais dans le train déjà – car elle est aussi sensible et timorée dans ses actes qu'elle est audacieuse dans ses projets – elle éprouve un cuisant regret du foyer qu'elle a toujours un peu méprisé, et la grande ville lui apparaît comme un abîme.
Les jours de notre enfance est le premier roman de Madeleine Carduner ; c'est le récit merveilleux et réaliste des années d'apprentissage d'une femme. On y découvrira un écrivain authentique.