Les Îles désertes
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Chamonix. Le ski d’hiver ; les ascensions d’été ; en toute saison, la vie bariolée des alpinistes, des guides et des sportives gentilles, la splendeur de la montagne, la passion tendre, farouche, de ceux qui ne peuvent vivre sans elle.
Le héros anonyme est quelque chose comme fonctionnaire ou employé à Paris. Au premier jour de liberté, il court rejoindre les Alpes. Et, s’il rencontre une femme, il ne la possède vraiment qu’en l’entraînant dans son climat de neiges et de rochers.
Dans la ville , sa passion le poursuit. Et, comme toute passion, elle ébranle les destins jusqu’à son couronnement de bonheur et de sang. Cette bataille contre la peur n’est d’ailleurs pas un jeu gratuit : par l’amitié avec la mort, I’homme atteint à sa naissance définitive. Là-haut, les liens d’amour et de fraternité sont tressés d’acier, comme les cordes, et la fatalité est amère, comme le vide.
Le roman de Max Aldebert risque de faire des étincelles. Car,s’il décrit mieux que tout autre les poèmes d’effort, de joie, de risque, vécus par les alpinistes, il découvre aussi un aspect de la vie montagnarde généralement ignoré ou dissimulé : les travaux et les jours de ces paysans de l’altitude qui cultivent les «Drus», la «Verte», les «Jorasses», le «Grépon» et le «Mont-Blanc» comme un champ familier.
Max Aldebert, alpiniste, Chamoniard d’adoption, est à l’aise dans ce sujet périlleux, comme il le serait dans le surplomb de l’Aiguille du Fou, dont l’escalade, racontée dans ce roman, est un des plus beaux récits de l’épopée alpestre. Son style dur, coupant, scintillant, est la juste image d’un univers de glace et de roc, de ces Îles désertes où, avec ses passions quotidiennes, l’homme, parfois, s’aventure.
Le héros anonyme est quelque chose comme fonctionnaire ou employé à Paris. Au premier jour de liberté, il court rejoindre les Alpes. Et, s’il rencontre une femme, il ne la possède vraiment qu’en l’entraînant dans son climat de neiges et de rochers.
Dans la ville , sa passion le poursuit. Et, comme toute passion, elle ébranle les destins jusqu’à son couronnement de bonheur et de sang. Cette bataille contre la peur n’est d’ailleurs pas un jeu gratuit : par l’amitié avec la mort, I’homme atteint à sa naissance définitive. Là-haut, les liens d’amour et de fraternité sont tressés d’acier, comme les cordes, et la fatalité est amère, comme le vide.
Le roman de Max Aldebert risque de faire des étincelles. Car,s’il décrit mieux que tout autre les poèmes d’effort, de joie, de risque, vécus par les alpinistes, il découvre aussi un aspect de la vie montagnarde généralement ignoré ou dissimulé : les travaux et les jours de ces paysans de l’altitude qui cultivent les «Drus», la «Verte», les «Jorasses», le «Grépon» et le «Mont-Blanc» comme un champ familier.
Max Aldebert, alpiniste, Chamoniard d’adoption, est à l’aise dans ce sujet périlleux, comme il le serait dans le surplomb de l’Aiguille du Fou, dont l’escalade, racontée dans ce roman, est un des plus beaux récits de l’épopée alpestre. Son style dur, coupant, scintillant, est la juste image d’un univers de glace et de roc, de ces Îles désertes où, avec ses passions quotidiennes, l’homme, parfois, s’aventure.