Le Soleil de mes jours
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Marie-Claude Peugeot
Collection Haute Enfance
Gallimard
Parution
Alfonso, benjamin d’une famille américaine vivant à Paris, est très souvent laissé aux soins d’un couple de domestiques espagnols qu’il adopte comme parents de remplacement. Ceux-ci sont de milieu très simple, même pauvre. Tous les étés, Alfonso accompagne le couple en Espagne et devient pour un temps leur niño. L’enfant passe le plus facilement du monde d’un milieu social à l’autre, promenant un regard observateur sur la vie ordinaire des petites gens de Pampelune et de Villargarcia de Arosa qui vivent les dernières années du franquisme.
Maruja est la reine de ce récit, comme celle de sa famille. Elle tient à faire partager au niño les splendeurs de son pays natal, la magie du fado, les délices de sa cuisine.
Les seconds rôles ne sont pas moins réussis : Manolo, sombre et mélancolique, est un menteur loufoque, expert en matière sexuelle ; José Ramon, le camionneur à la jeunesse insolente, qui initie Alfonso aux rites de la feria, à la chaleur de la complicité masculine ; l’oncle Joaquim, don Juan madrilène, avec ses quatre filles dont Alfonso tombe simultanément amoureux.
Pour l’auteur, ces chroniques estivales sont un chant d’amour à ceux qu’il a perdus : «Si loin que je puisse aller, ce livre me ramènera toujours à une chose essentielle. Il contient ma vérité distillée aussi finement que je l’ai pu. Ces pages sont un témoignage. Ce qui importe, ce n’est pas de savoir s’il y a une petite part d’invention dans ce livre, c’est la place que tiennent ces événements dans mon âme, et combien ils me hantent.»
Maruja est la reine de ce récit, comme celle de sa famille. Elle tient à faire partager au niño les splendeurs de son pays natal, la magie du fado, les délices de sa cuisine.
Les seconds rôles ne sont pas moins réussis : Manolo, sombre et mélancolique, est un menteur loufoque, expert en matière sexuelle ; José Ramon, le camionneur à la jeunesse insolente, qui initie Alfonso aux rites de la feria, à la chaleur de la complicité masculine ; l’oncle Joaquim, don Juan madrilène, avec ses quatre filles dont Alfonso tombe simultanément amoureux.
Pour l’auteur, ces chroniques estivales sont un chant d’amour à ceux qu’il a perdus : «Si loin que je puisse aller, ce livre me ramènera toujours à une chose essentielle. Il contient ma vérité distillée aussi finement que je l’ai pu. Ces pages sont un témoignage. Ce qui importe, ce n’est pas de savoir s’il y a une petite part d’invention dans ce livre, c’est la place que tiennent ces événements dans mon âme, et combien ils me hantent.»