Le Grand Atelier d'Italie
(1460-1500)
Gallimard
Parution
«La redécouverte de Piero della Francesca et des peintres de Ferrare a jeté depuis un demi-siècle un jour nouveau sur l'activité du XVᵉ siècle italien. Il est clair qu'il faut également se débarrasser de l'idée naïve donnée des «préraphaélites» au siècle dernier et dépasser l'interprétation par le «retour au gothique» qui fut à la mode il y a trente ans. On propose ici autre chose : l'étude des ateliers et des problèmes propres à chaque génération.
L'identification d'un grand nombre de figures secondaires mais originales permet d'encadrer les initiatives saisissantes de Tura, de Crivelli, de la jeunesse de Pérugin et de Signorelli, de Botticelli et de Léonard, en n'oubliant pas que ces réussites ont pu être sans lendemain. Le conflit du style fort et du style doux confère à cette courte période de deux générations un intérêt supérieur. Celui-ci s'étend à tous les arts : l'architecture et la sculpture connaissent aussi des expériences intenses et contrastées : c'est la phase où se heurtent les extrêmes. Mais le trait le plus singulier, qu'on a essayé ici de mettre en pleine valeur, est la concurrence des grands arts qui semblent rivaliser dans un effort sans précédent pour s'absorber l'un l'autre.»
André Chastel.
L'identification d'un grand nombre de figures secondaires mais originales permet d'encadrer les initiatives saisissantes de Tura, de Crivelli, de la jeunesse de Pérugin et de Signorelli, de Botticelli et de Léonard, en n'oubliant pas que ces réussites ont pu être sans lendemain. Le conflit du style fort et du style doux confère à cette courte période de deux générations un intérêt supérieur. Celui-ci s'étend à tous les arts : l'architecture et la sculpture connaissent aussi des expériences intenses et contrastées : c'est la phase où se heurtent les extrêmes. Mais le trait le plus singulier, qu'on a essayé ici de mettre en pleine valeur, est la concurrence des grands arts qui semblent rivaliser dans un effort sans précédent pour s'absorber l'un l'autre.»
André Chastel.