La peste
. Histoire d'une épidémie
Illustrations de Michaël Welply
Gallimard Jeunesse
Parution
Depuis l'Antiquité, la peste n'a pas cessé de hanter l'humanité.
La peste, appelée aussi «mort noire», est cette terrible maladie très contagieuse qui se propage vite par la piqûre de la puce du rat, elle-même infectée par un bacille. Venue d’Extrême-Orient par les routes du commerce, la peste sévit, de manière certaine, pour la première fois en Occident en 541, et, pendant plus de deux siècles, des épidémies ravagent le pourtour méditerranéen.
Au Moyen Âge, en Occident, la mort est omniprésente au quotidien, la vie est dure. Pourtant, en 1348, lorsque après cinq siècles d’absence, la peste revient en Europe, elle provoque un choc effroyable. La maladie frappe avec une telle virulence que l’on croit voir arriver la fin du monde! L’Occident perd un tiers de sa population entre 1348 et 1357 : on ne sait ni soigner la peste ni s’en protéger.
La société est bouleversée dans ses fondements et commence à s’organiser pour se préserver de la peste et de ses nouvelles poussées. Les connaissances médicales sont limitées et l’on s’efforce surtout de tenir les malades le plus à l’écart possible et d’améliorer l’hygiène.
À partir du XVIIe siècle, la peste devient une maladie des pauvres et des taudis. Cependant, les dernières attaques de la maladie, à Londres ou à Marseille, ont été si violentes qu’elles ont laissé un souvenir atroce. À la fin du XIXe siècle, le virus responsable est enfin identifié par Alexandre Yersin lors d’une épidémie en Mandchourie.
La peste, appelée aussi «mort noire», est cette terrible maladie très contagieuse qui se propage vite par la piqûre de la puce du rat, elle-même infectée par un bacille. Venue d’Extrême-Orient par les routes du commerce, la peste sévit, de manière certaine, pour la première fois en Occident en 541, et, pendant plus de deux siècles, des épidémies ravagent le pourtour méditerranéen.
Au Moyen Âge, en Occident, la mort est omniprésente au quotidien, la vie est dure. Pourtant, en 1348, lorsque après cinq siècles d’absence, la peste revient en Europe, elle provoque un choc effroyable. La maladie frappe avec une telle virulence que l’on croit voir arriver la fin du monde! L’Occident perd un tiers de sa population entre 1348 et 1357 : on ne sait ni soigner la peste ni s’en protéger.
La société est bouleversée dans ses fondements et commence à s’organiser pour se préserver de la peste et de ses nouvelles poussées. Les connaissances médicales sont limitées et l’on s’efforce surtout de tenir les malades le plus à l’écart possible et d’améliorer l’hygiène.
À partir du XVIIe siècle, la peste devient une maladie des pauvres et des taudis. Cependant, les dernières attaques de la maladie, à Londres ou à Marseille, ont été si violentes qu’elles ont laissé un souvenir atroce. À la fin du XIXe siècle, le virus responsable est enfin identifié par Alexandre Yersin lors d’une épidémie en Mandchourie.