Collection Le Livre du Jour
Gallimard
Parution
Après Les Habitants du Paradis, Ces Salauds de Blancs, et L'herbe pousse au printemps voici La Liberté de la cage, le nouveau roman de David Lytton situé comme les précédents en Afrique du Sud. Avec plus de véhémence encore, Lytton continue la peinture d'un monde qui porte en lui les germes de sa destruction.
Son héros, Ebon Prinsloo, un petit boutiquier descendant d'une famille de colons, fait un geste qui le raye du monde des vivants : il braque son revolver sur le Premier Ministre d'Afrique du Sud. Que signifie ce geste puisque le revolver n'est pas chargé? Par quel cheminement Ebon Prinsloo est-il parvenu à l'accomplir, nous le saurons peu à peu en explorant sa conscience confuse. Dans sa cellule Ebon se souvient de ses enthousiasmes d'enfant, brisés par l'inertie familiale, et de son adolescence vide, sourdement attirée par la cruauté ; plus tard, il ne supporte pas le carcan du conformisme provincial et de la vie conjugale.
C'est la menace d'un déferlement des Cafres parqués dans des bidonvilles qui lui fait choisir le Premier Ministre comme cible, car ce personnage incarne à ses yeux, mieux que tout autre, le mensonge qui pourrit la société. Méprisé par les uns, trahi par les autres, Ebon tend son revolver vide contre un monde sourd et aveugle au chaos qui le menace. Enfermé dans un asile, il trouve enfin la liberté d'exprimer ses révoltes et ses rêves grâce à la peinture.
Son héros, Ebon Prinsloo, un petit boutiquier descendant d'une famille de colons, fait un geste qui le raye du monde des vivants : il braque son revolver sur le Premier Ministre d'Afrique du Sud. Que signifie ce geste puisque le revolver n'est pas chargé? Par quel cheminement Ebon Prinsloo est-il parvenu à l'accomplir, nous le saurons peu à peu en explorant sa conscience confuse. Dans sa cellule Ebon se souvient de ses enthousiasmes d'enfant, brisés par l'inertie familiale, et de son adolescence vide, sourdement attirée par la cruauté ; plus tard, il ne supporte pas le carcan du conformisme provincial et de la vie conjugale.
C'est la menace d'un déferlement des Cafres parqués dans des bidonvilles qui lui fait choisir le Premier Ministre comme cible, car ce personnage incarne à ses yeux, mieux que tout autre, le mensonge qui pourrit la société. Méprisé par les uns, trahi par les autres, Ebon tend son revolver vide contre un monde sourd et aveugle au chaos qui le menace. Enfermé dans un asile, il trouve enfin la liberté d'exprimer ses révoltes et ses rêves grâce à la peinture.