La honte des fils
Anfrage
Trad. de l'allemand par Nicole et Michael Riome
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Vingt ans après l'effroyable désastre mondial, dans une grande ville allemande, Klaus Köhler, assistant à l'Institut de physique, mène une enquête intérieure sur le problème de la culpabilité individuelle et nationale. Le bâtiment où s'exercent les activités de l'Institut de physique est une opulente maison bourgeoise au milieu d'un très beau parc, ayant appartenu à un médecin juif, le docteur Simon Valentin. Ce dernier a été arrêté au cours d'une nuit en 1942, avec toute sa famille. Ils ont été déportés, puis gazés. Un seul fils, Joachim, a miraculeusement échappé au massacre. Mais si l'unique témoin de cette scène ignoble, Anton Mollovitz, le jardinier des Valentin, sait que Joachim vit toujours, nul n'a jamais pu retrouver sa trace.
Klaus Köhler et Anton Mollovitz partent ensemble à la recherche de Joachim ; le premier avec une patience concrète et quotidienne, le second en s'épuisant à travers l'inextricable labyrinthe formé par les souvenirs, les idées, les scrupules, la révolte d'une conscience qui, jour après jour, l'enfonce davantage dans l'univers infernal de la honte. «Nos pères? dit Klaus Köhler. Quel tas de misérables! On en a honte! D'ailleurs je sais que beaucoup s'habituent à parler des pères comme d'idiots, et un jour viendra où les fils vivront et agiront comme s'il n'y avait pas de pères.»
Le roman se développe avec une cruauté et un désespoir sans merci. Il ose aller jusqu'au bout de l'horreur. Ce réquisitoire logique et impitoyable, le plus violent qui ait jamais été dressé contre une génération et une époque, a fait sensation en Allemagne en 1960.
Klaus Köhler et Anton Mollovitz partent ensemble à la recherche de Joachim ; le premier avec une patience concrète et quotidienne, le second en s'épuisant à travers l'inextricable labyrinthe formé par les souvenirs, les idées, les scrupules, la révolte d'une conscience qui, jour après jour, l'enfonce davantage dans l'univers infernal de la honte. «Nos pères? dit Klaus Köhler. Quel tas de misérables! On en a honte! D'ailleurs je sais que beaucoup s'habituent à parler des pères comme d'idiots, et un jour viendra où les fils vivront et agiront comme s'il n'y avait pas de pères.»
Le roman se développe avec une cruauté et un désespoir sans merci. Il ose aller jusqu'au bout de l'horreur. Ce réquisitoire logique et impitoyable, le plus violent qui ait jamais été dressé contre une génération et une époque, a fait sensation en Allemagne en 1960.