La fantastique aventure de la bombe
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Michel Carrière
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Voici, racontée pour la première fois dans ses détails les plus secrets, la fantastique aventure de la construction de la première bombe atomique.
C'est d'abord l'embauche des savants, aux quatre coins des États-Unis, qui ressemble à un kidnapping. Puis l'installation à Los Alamos, où rien n'est prêt, où le confort est précaire. Les savants et leurs familles protestent contre la discipline et les terribles consignes de sécurité que leur imposent le général Groves et ses militaires. Oppenheimer, grand patron du projet, essaie d'ordonner un peu ce chaos.
L'endroit de l'explosion est choisi, à la Jordana dei Muerto, dans le Nouveau Mexique. Oppenheimer décide d'appeler cet endroit Trinité, mot qu'il a trouvé dans un poème de John Donne qu'il lisait à ce moment-là.
Les immenses difficultés matérielles et techniques, l'improvisation perpétuelle pour se procurer des matériaux ou des objets introuvables, mais nécessaires, ce gigantesque campement installé dans un climat terrible, font que la construction de la première bombe, malgré l'immensité des moyens mis en œuvre, a un aspect de bricolage et d'artisanat. Un des savants ne va-t-il pas mourir pour avoir laissé tomber un tournevis entre les deux hémisphères de plutonium qui sont au cœur de la bombe? C'est ce que les hommes de la Trinité appelaient «Chatouiller la queue du dragon».
L'humour et le tragique se mêlent à tous moments. Le transport de l'uranium et du plutonium jusqu'à la Trinité, à travers des centaines de kilomètres de routes de montagne, fait penser au Salaire de la peur. Il y a aussi les complots, l'arrière-plan politique, l'espionnage. Un des savants, l'anglais Fuchs, renseigne à mesure les Russes sur les progrès de la bombe.
Le 16 juillet 1945, la réussite de la première explosion nucléaire, après un suspense à la mesure de l'événement, ouvre l'ère atomique. Truman est à Potsdam et annonce l'événement à Staline. Quelques jours plus tard, ce sera Hiroshima, puis Nagasaki.
Du simple G.I. qui gardait le camp aux grands savants comme Fermi et Oppenheimer, voici la passionnante histoire des hommes qui avaient reçu pour mission de fabriquer le plus grand engin de mort jamais imaginé.
C'est d'abord l'embauche des savants, aux quatre coins des États-Unis, qui ressemble à un kidnapping. Puis l'installation à Los Alamos, où rien n'est prêt, où le confort est précaire. Les savants et leurs familles protestent contre la discipline et les terribles consignes de sécurité que leur imposent le général Groves et ses militaires. Oppenheimer, grand patron du projet, essaie d'ordonner un peu ce chaos.
L'endroit de l'explosion est choisi, à la Jordana dei Muerto, dans le Nouveau Mexique. Oppenheimer décide d'appeler cet endroit Trinité, mot qu'il a trouvé dans un poème de John Donne qu'il lisait à ce moment-là.
Les immenses difficultés matérielles et techniques, l'improvisation perpétuelle pour se procurer des matériaux ou des objets introuvables, mais nécessaires, ce gigantesque campement installé dans un climat terrible, font que la construction de la première bombe, malgré l'immensité des moyens mis en œuvre, a un aspect de bricolage et d'artisanat. Un des savants ne va-t-il pas mourir pour avoir laissé tomber un tournevis entre les deux hémisphères de plutonium qui sont au cœur de la bombe? C'est ce que les hommes de la Trinité appelaient «Chatouiller la queue du dragon».
L'humour et le tragique se mêlent à tous moments. Le transport de l'uranium et du plutonium jusqu'à la Trinité, à travers des centaines de kilomètres de routes de montagne, fait penser au Salaire de la peur. Il y a aussi les complots, l'arrière-plan politique, l'espionnage. Un des savants, l'anglais Fuchs, renseigne à mesure les Russes sur les progrès de la bombe.
Le 16 juillet 1945, la réussite de la première explosion nucléaire, après un suspense à la mesure de l'événement, ouvre l'ère atomique. Truman est à Potsdam et annonce l'événement à Staline. Quelques jours plus tard, ce sera Hiroshima, puis Nagasaki.
Du simple G.I. qui gardait le camp aux grands savants comme Fermi et Oppenheimer, voici la passionnante histoire des hommes qui avaient reçu pour mission de fabriquer le plus grand engin de mort jamais imaginé.