La dernière fleur
. Parabole en images
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Albert Camus
Collection Hors série Littérature
Gallimard
Parution
Les naïfs dessins de James Thurber, enrichis de malicieuses légendes, sont très célèbres en Amérique, où ses albums enchantent des millions de lecteurs. Thurber écrit des romans dont on fait des films, comme, par exemple, le fameux Walter Mitty. Thurber dit son mot sur tous les problèmes. Que ceux-ci soient humains, politiques, sociaux, aucun n'échappe à son humour.
Cette «parabole en images» que nous publions ici, dans la traduction d'Albert Camus, se situe après la douzième guerre mondiale. Il ne reste plus rien sur la Terre que des hommes et des femmes déchus que les chiens eux-mêmes abandonnent. Un jour, cependant, une jeune fille vient à tomber sur la dernière fleur qui poussait dans ce monde. C'est le signal de la renaissance de la planète : l'amour revient, les arbres verdissent, les villes se reconstruisent, les chiens reviennent de leur exil.
Mais alors, ceux qui vivaient dans les vallées regrettèrent de n'avoir pas choisi les collines, et inversement. Les libérateurs, sous l'invocation de Dieu, enflammèrent ce mécontentement, et à l'instant le monde fut de nouveau en guerre. Cette fois la destruction fut si complète que rien ne survécut, excepté un homme, une femme, et une seule fleur...
Cette «parabole en images» que nous publions ici, dans la traduction d'Albert Camus, se situe après la douzième guerre mondiale. Il ne reste plus rien sur la Terre que des hommes et des femmes déchus que les chiens eux-mêmes abandonnent. Un jour, cependant, une jeune fille vient à tomber sur la dernière fleur qui poussait dans ce monde. C'est le signal de la renaissance de la planète : l'amour revient, les arbres verdissent, les villes se reconstruisent, les chiens reviennent de leur exil.
Mais alors, ceux qui vivaient dans les vallées regrettèrent de n'avoir pas choisi les collines, et inversement. Les libérateurs, sous l'invocation de Dieu, enflammèrent ce mécontentement, et à l'instant le monde fut de nouveau en guerre. Cette fois la destruction fut si complète que rien ne survécut, excepté un homme, une femme, et une seule fleur...