L'art modeste

Textes de Victoire et Hervé Di Rosa avec la collaboration de Jean Seisser
Photographies de Francis David, Pierre Schwartz, Camille Goujon-Hoëbeke, Lorette Francfort de Soultrait et alii
Au catalogue de l'éditeur depuis 2020
Parution
Une petite fille sortant ravie de l’exposition Viva Di Rosa au Musée d’art moderne de la ville de Paris en 1987 s’exclame vouloir revenir au musée d’art «modeste». Hervé Di Rosa adopte immédiatement le délicieux lapsus enfantin, définition parfaite de la sphère artistique qui l’intéresse. L’art modeste est l’occasion pour Hervé Di Rosa d’intervenir non en tant que plasticien mais comme le théoricien de ce concept qu’il a mis à jour. Cette démarche d’explicitation de la notion d’art modeste est appuyée de quelque 600 illustrations d’exemples d’art modeste pris à travers le monde.
Fruit de longues années de recherche, de découvertes, d’affinement de sa pensée, L’art modeste cerne ainsi cet art de périphérie, aux ramifications multiples, qui participe de toutes les marges, de toutes les disciplines artistiques, cet art généreux qui croit en l’homme tel qu’il est. L’un des principaux moteurs de cet art «fait par tous et pour tous» est l’importance accordée aux élans du cœur face aux raisonnements intellectuels, le rejet d’une approche élitiste de l’art et de la culture au profit de l’émotion et du plaisir, la disparition de l’artiste au profit de l’art. Grande est la famille de l’art modeste : il est cousin de l’art populaire, de l’art brut, de l’art primitif, mais ne s’y épuise ni ne s’y confond. Il est composé de produits manufacturés, telles les figurines publicitaires, les copies de toiles célèbres, les Tour Eiffel en plastique, et de produits uniques telles les enseignes peintes ou les collages ; ces objets sont la plupart du temps sans grande valeur marchande, mais à forte plus-value émotionnelle. Les amateurs d’art modeste se retrouvent dans un même dépassement de regard critique, de notion de bon ou de mauvais goût, de rigueur esthétique, au profit d’un sentiment de bonheur éphémère et spontané, aux parfums de souvenirs d’enfance, de plaisirs simples et non théorisés.
L’art modeste se veut une culture mondiale, un dépassement de toutes les frontières culturelles : «l’art modeste fait tenir le monde dans le creux de notre main».
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