Journal intime de l'année 1866
Texte intégral publié pour la première fois
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Durant les années 1882-84, Edmond Scherer a publié, pour la première fois, on le sait, des fragments du Journal intime d'Amiel, le philosophe genevois dont le nom ne tarda pas à être célèbre. Cette œuvre apparaît comme la plus extraordinaire confession de tous les pays et de tous les temps, et comme un monument d'un rare intérêt littéraire, psychologique et métaphysique.
Édition quasi complète, dans ce sens que tous les fragments que nous avons laissés de côté se trouvent brièvement résumés dans des notes placées au bas des pages. C'est donc pour la première fois que, dans le volume que nous présentons aujourd'hui au public, l'on trouvera le texte intégral d'une année entière de ce fameux journal, l'année 1866, dont une trentaine de pages seulement avaient été publiées jusqu'ici, par Bernard Bouvier. Le texte qu'on va lire offre de la sorte quelque 520 pages inédites. Et nous ne doutons pas que l'on n'admire, dans ces pages, le prodigieux analyste de soi-même que l'on n'a cessé de louer chez Amiel, comme aussi le critique littéraire ou le paysagiste et le poète en prose, ou encore le philosophe, le moraliste et le croyant si nuancés et si divers qu'il fut au cours de toute sa vie.
Enfin, on découvrira dans le présent volume, outre certains secrets de l'ordre le plus intime, ce que furent les relations d'Amiel avec sa famille, avec ses sœurs et ses beaux-frères, avec ses étudiants et le milieu genevois, et plus encore avec celle qui allait être, en 1867, sa fiancée durant quelques mois : Perline, ou avec celle qui fut sa maîtresse durant trois semaines et son amie durant plus de dix années : Philine. Et nous pensons aussi que les lecteurs de ce livre y apprécieront l'œuvre de l'un des plus originaux, des plus lyriques, en même temps que l'un des plus émouvants de tous les philosophes.
Édition quasi complète, dans ce sens que tous les fragments que nous avons laissés de côté se trouvent brièvement résumés dans des notes placées au bas des pages. C'est donc pour la première fois que, dans le volume que nous présentons aujourd'hui au public, l'on trouvera le texte intégral d'une année entière de ce fameux journal, l'année 1866, dont une trentaine de pages seulement avaient été publiées jusqu'ici, par Bernard Bouvier. Le texte qu'on va lire offre de la sorte quelque 520 pages inédites. Et nous ne doutons pas que l'on n'admire, dans ces pages, le prodigieux analyste de soi-même que l'on n'a cessé de louer chez Amiel, comme aussi le critique littéraire ou le paysagiste et le poète en prose, ou encore le philosophe, le moraliste et le croyant si nuancés et si divers qu'il fut au cours de toute sa vie.
Enfin, on découvrira dans le présent volume, outre certains secrets de l'ordre le plus intime, ce que furent les relations d'Amiel avec sa famille, avec ses sœurs et ses beaux-frères, avec ses étudiants et le milieu genevois, et plus encore avec celle qui allait être, en 1867, sa fiancée durant quelques mois : Perline, ou avec celle qui fut sa maîtresse durant trois semaines et son amie durant plus de dix années : Philine. Et nous pensons aussi que les lecteurs de ce livre y apprécieront l'œuvre de l'un des plus originaux, des plus lyriques, en même temps que l'un des plus émouvants de tous les philosophes.