Franco au jour le jour
. Journal intime de mes conversations (1954-1971)
Collection Témoins
Gallimard
Parution
C'est un Franco spontané, insolite et surpris dans l'intimité de sa vie quotidienne, un Franco qui s'exprime sur les hommes, les principes, l'histoire et l'actualité, un Franco qui justifie au jour le jour ses actes et ses choix, avouant sans arrêt ses passions et ses haines que nous livre cet étrange journal, dont la parution en Espagne, au lendemain de la mort du dictateur, provoqua un énorme scandale.
Son auteur, le général Francisco Franco Salgado-Araujo, est le cousin germain du Caudillo. Chef de la maison militaire après avoir participé activement à ses côtés au soulèvement contre la République, homme de confiance investi d'une mission générale d'observation et d'information, surtout sur le monde extérieur et chargé d'apporter tous les jours l'air du temps, cet homme qui voyait quotidiennement Franco quelques minutes a occupé ses journées, pendant près de trente ans, à consigner les propos de son auguste parent, les seuls libres propos que l'Espagne pouvait alors entendre...
Trouvera-t-on dans ces conversations à bâtons rompus le mystère mal déchiffrable de cet homme sans mystère? Elles constituent en tout cas un document unique et de première importance sur les fondements idéologiques de la dictature, sur le fonctionnement du régime et ses péripéties, sur les lézardes et les failles de ce système de béton qui ne devait disparaître qu'avec son fondateur, sur ce qu'il faut bien appeler aussi la «longue marche» du roi Juan Carlos.
Son auteur, le général Francisco Franco Salgado-Araujo, est le cousin germain du Caudillo. Chef de la maison militaire après avoir participé activement à ses côtés au soulèvement contre la République, homme de confiance investi d'une mission générale d'observation et d'information, surtout sur le monde extérieur et chargé d'apporter tous les jours l'air du temps, cet homme qui voyait quotidiennement Franco quelques minutes a occupé ses journées, pendant près de trente ans, à consigner les propos de son auguste parent, les seuls libres propos que l'Espagne pouvait alors entendre...
Trouvera-t-on dans ces conversations à bâtons rompus le mystère mal déchiffrable de cet homme sans mystère? Elles constituent en tout cas un document unique et de première importance sur les fondements idéologiques de la dictature, sur le fonctionnement du régime et ses péripéties, sur les lézardes et les failles de ce système de béton qui ne devait disparaître qu'avec son fondateur, sur ce qu'il faut bien appeler aussi la «longue marche» du roi Juan Carlos.