Duguay-Trouin, corsaire et chef d'escadre
(1673-1736)
Collection Leurs Figures
Gallimard
Parution
Après une première jeunesse orageuse, Duguay-Trouin poussé par une vocation irrésistible s'engage à seize ans comme novice sur un navire corsaire de Saint-Malo. Dès ses débuts il se distingue par une folle bravoure. À dix-huit ans, on lui confie un petit bâtiment, à bord duquel il va insulter les côtes d'Irlande. Fait prisonnier dans un combat inégal, il est emmené à Portsmouth d'où il s'évade.
À vingt et un ans, il reçoit le commandement d'un vaisseau de la Marine Royale armé pour la course. Dès lors ses exploits vont se multiplier, faisant de lui l'émule de Jean-Bart et la terreur des Anglais dans la Manche. La paix de Ryswick interrompt le cours de ses succès, mais la guerre de succession d'Espagne lui permettra de donner sa mesure.
Croisière au Spitzberg, où il va détruire la flottille des baleiniers hollandais, campagnes dans l'Atlantique, où il pourchasse en plein Océan la riche flottille marchande du Brésil, audacieuse descente dans l'une des Açores, victoire navale au large d'Ouessant sur une escadre anglaise : au total 26 navires de guerre coulés ou pris, 300 bâtiments de commerce capturés : ces brillantes actions lui valent à 38 ans le grade de capitaine de vaisseau, et Louis XIV lui décerne des lettres d'anoblissement.
Duguay-Trouin couronne sa carrière par la triomphale expédition de Rio de Janeiro, dans laquelle il force l'entrée de la fameuse baie, et réduit à merci la colonie portugaise, un des plus étonnants faits d'armes de nos fastes militaires. «Homme unique en son genre, a dit Voltaire son contemporain, auquel il n'a manqué que de grandes flottes pour égaler les Duquesne et les Tourville.»
Dans cette histoire du populaire héros malouin la plus complète qui ait été écrite, l'auteur n'a pas seulement retracé, en une suite de tableaux captivants une vie extraordinaire, passionnante comme un roman d'aventures. Par une étude pénétrante du caractère de l'homme et des qualités du chef, il a fait revivre intensément ce grand serviteur du pays, une des plus nobles et des plus attachantes figures de l'ancienne France.
À vingt et un ans, il reçoit le commandement d'un vaisseau de la Marine Royale armé pour la course. Dès lors ses exploits vont se multiplier, faisant de lui l'émule de Jean-Bart et la terreur des Anglais dans la Manche. La paix de Ryswick interrompt le cours de ses succès, mais la guerre de succession d'Espagne lui permettra de donner sa mesure.
Croisière au Spitzberg, où il va détruire la flottille des baleiniers hollandais, campagnes dans l'Atlantique, où il pourchasse en plein Océan la riche flottille marchande du Brésil, audacieuse descente dans l'une des Açores, victoire navale au large d'Ouessant sur une escadre anglaise : au total 26 navires de guerre coulés ou pris, 300 bâtiments de commerce capturés : ces brillantes actions lui valent à 38 ans le grade de capitaine de vaisseau, et Louis XIV lui décerne des lettres d'anoblissement.
Duguay-Trouin couronne sa carrière par la triomphale expédition de Rio de Janeiro, dans laquelle il force l'entrée de la fameuse baie, et réduit à merci la colonie portugaise, un des plus étonnants faits d'armes de nos fastes militaires. «Homme unique en son genre, a dit Voltaire son contemporain, auquel il n'a manqué que de grandes flottes pour égaler les Duquesne et les Tourville.»
Dans cette histoire du populaire héros malouin la plus complète qui ait été écrite, l'auteur n'a pas seulement retracé, en une suite de tableaux captivants une vie extraordinaire, passionnante comme un roman d'aventures. Par une étude pénétrante du caractère de l'homme et des qualités du chef, il a fait revivre intensément ce grand serviteur du pays, une des plus nobles et des plus attachantes figures de l'ancienne France.
