L'affaire Petiot
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
L'histoire commence comme un film célèbre : L'assassin habite au 21. C'est au 21 de la rue Lesueur, en 1944. qu'une fumée inquiétante sortait depuis une semaine de l'hôtel particulier du Dr Petiot. Celui-ci arriva sur les lieux en même temps que la police, qui découvrait des corps carbonisés. Mêlé aux agents, il vit les cadavres, sauta sur sa bicyclette et disparut. La plus grande affaire criminelle des temps modernes commençait. Les journaux se couvrirent de titres énormes. La libération était proche. Tout le monde allait connaître l'existence des camps de concentration allemands : on découvrait, en attendant, le «Dachau» personnel du Dr Petiot.
En octobre 1944, coup de théâtre : le Dr Petiot est arrêté, sous l'uniforme de capitaine F.F.I. Son procès aura lieu en mars 1946.
Extraordinaire procès, unique dans les annales de la justice. Plein d'assurance, empoignant les pièces à conviction comme le ferait un camelo, Petiot répond de vingt-sept crimes. Admirablement défendu par Mᵉ Floriot, il en reconnaît dix-neuf, laissant d'ailleurs entendre qu'il en a peut-être commis beaucoup plus, mais toujours pour la bonne cause : il tuait des Allemands ou des agents allemands.
Condamné à morrt, exécuté, Petiot laisse un souvenir monstrueux, mais surtout mystérieux. Jacques Perry a refait toute l'enquête pas à pas. À chaque découverte, à chaque journée du procès, nous sommes là, effarés et passionnés.
Le Dr Petiot était-il sadique? Agent des Allemands? Résistant? A-t-il couvert par son silence un grand parti politique? Dix ans plus tard, la vérité se fait jour. Pour l'y aider, chaque exemplaire contient un questionnaire : Jugez vous-même, qui s'adresse aux lecteurs, et l'analyse des réponses sera publiée dans France-Soir (iI ne s'agit pas d'un concours ; la vie et la mort ne se prêtent pas à un jeu).
En octobre 1944, coup de théâtre : le Dr Petiot est arrêté, sous l'uniforme de capitaine F.F.I. Son procès aura lieu en mars 1946.
Extraordinaire procès, unique dans les annales de la justice. Plein d'assurance, empoignant les pièces à conviction comme le ferait un camelo, Petiot répond de vingt-sept crimes. Admirablement défendu par Mᵉ Floriot, il en reconnaît dix-neuf, laissant d'ailleurs entendre qu'il en a peut-être commis beaucoup plus, mais toujours pour la bonne cause : il tuait des Allemands ou des agents allemands.
Condamné à morrt, exécuté, Petiot laisse un souvenir monstrueux, mais surtout mystérieux. Jacques Perry a refait toute l'enquête pas à pas. À chaque découverte, à chaque journée du procès, nous sommes là, effarés et passionnés.
Le Dr Petiot était-il sadique? Agent des Allemands? Résistant? A-t-il couvert par son silence un grand parti politique? Dix ans plus tard, la vérité se fait jour. Pour l'y aider, chaque exemplaire contient un questionnaire : Jugez vous-même, qui s'adresse aux lecteurs, et l'analyse des réponses sera publiée dans France-Soir (iI ne s'agit pas d'un concours ; la vie et la mort ne se prêtent pas à un jeu).