Un homme est entré...
Tel est le problème que nous pose le curieux et passionnant roman de Michel Herbert et Eugène Wyl.
Un homme est entré... Il a été introduit au château de Marchenoire par l'aide-jardinier Clodoche, sur l'ordre même du châtelain, M. Napoléon Verdinage. Il a été vu par le garde Jacques Bénard et par le valet de chambre Gustave Colinet. Le bruit de ses pas a été entendu par la femme de charges Thérèse Chapon.
Un homme est entré... Un rapide colloque a eu lieu entre le mystérieux visiteur et le châtelain, un coup de feu a été tiré, et les domestiques de M. Verdinage ont retrouvé le cadavre de leur maître baignant dans son sang.
L'inconnu n'a pas pu sortir du château dont toutes les issues sont fermées ou surveillées. Et pourtant, il a disparu.
Or, au moment où le cadavre est découvert, le château de Marchenoire ne compte que cinq occupants : le maître d'hôtel Charles Chapon, la femme de charges Thérèse Chapon, le chauffeur Edmond Tasseau, la cuisinière Jeanne
Tasseau, et le valet de chambre Gustave Colinet.
D'autre part, trois membres du personnel sont à l'extérieur : le secrétaire particulier
de la victime Adhémar Dùpont-Lesguyères, le garde Jacques Bénard et l'aide-jardinier Clodoche.
Aucun d'eux ne peut être le mystérieux visiteur.
Un homme est entré...
Comment a-t-il disparu?
Les lecteurs suivront avec intérêt les enquêtes minutieuses menées parallèlement par le substitut du Procureur de la République, le juge d'instruction, le commissaire
divisionnaire, le lieutenant de gendarmerie, et un étrange détective-amateur. Mais ils n'apprendront la vérité qu'au cours des dernières lignes du roman lorsqu'un coup de théâtre leur révèlera la seule explication logique de l'énigme de La maison interdite.