En illustrant par ses poèmes ces soixante-trois dessins de Man Ray, l'auteur a voulu exprimer le rêve qui naît de la contemplation de ces images : «Le papier, nuit blanche. Et les plages désertes des yeux du rêveur. Le cœur tremble. Le dessin de Man Ray : toujours le désir, non le besoin...» L'alliance de ces dessins et de ces poèmes est saisissante. Ainsi, le dessin qui représente le tournant d'une route, suspendue au-dessus de la mer, au flanc d'une énorme falaise qu'agrippe une grande et mystérieuse main humaine, est-il ainsi illustré :


J'espère
Ce qui m'est interdit.