Voici le cinquième tome des Mémoires d'Alexandre Dumas. Avec sa verve endiablée, il raconte en quatre cents pages débordantes de vie, de fantaisie, de talent, les événements de 1832. L'homme de théâtre ressort toujours en lui, et il parle de la destinée de ses pièces, de ses succès et de ses déboires. On ne sait ce qui domine en lui de l'artiste ou de l'homme de cœur qui veut toujours rendre service à ses amis. Le romantisme bat son plein et bouleverse les esprits. L'insurrection du 5 juin, l'épidémie de choléra, le départ de Dumas pour la Suisse où il rencontre l'idole de son enfance, Chateaubriand, la représentation houleuse du Roi s'amuse de Victor Hugo, tels sont les divers épisodes de ce livre. Dumas lui-même est malmené par la presse. Ce dernier tome des Mémoires se termine sur un tour d'horizon de la vie littéraire en 1832, les farces d'Eugène Sue et les débuts de George Sand.