Le pré derrière la grange : sous ce titre évocateur de la grande liberté des prairies, il y a la joie, l'euphorie de l'Auvergne profonde, de ses vertes collines, de ses bêtes et de ses gens. C'est à la fois un roman d'amour, une ethnographie, une étude de caractères, une histoire des mentalités, un rappel de la guerre et de l'occupation étrangère proposé par ses acteurs les plus proches, ceux du monde agricole, représentés ici par ces vastes familles terriennes dont le cœur est si chaud, sous l'illusion de l'écorce.
Des histoires d'arbres vivants qui parlent à qui sait les entendre et d'animaux familiers tout aussi bavards et étrangement philosophes. Au pays vert (le vert cantalien et d'appellation contrôlée), le langage est vert également. Il évoque le lyrisme et l'humour de Vialatte.