Que ce soit le récit d'un amour ou le voyage d'un homme à travers les saisons, et peut-être à travers lui-même, les textes d'Olivier Perrelet
sont toujours – et les deux que voici n'y font pas exception – l'histoire d'une quête : quête éperdue, quête lucide et folle, rêve attentif, moins de soi que de ce noyau de nuit et de vérité qui, au-delà de soi, est le matériau fabuleux que nous révéleront l'alchimie du monde et le secret de la pensée. Au-delà de cette expérience, la nature est humaine, l'homme est ciel et forêt, tout est pensée, tout est langage :
l'éclat insoutenable de la poésie est au terme de toute aventure intérieure.