Le lycée, les chevaux, la fac, les amours juvéniles, la solitude, la tentation du suicide, la découverte des maîtres à penser (Dostoïevski, Schopenhauer, Nietzsche), la fascination de la Rome païenne et la fidélité à l'Église orthodoxe, l'amitié avec Montherlant, l'Algérie en guerre, le service militaire, les premiers pas dans la vie littéraire, Cette camisole de flammes, c'est l'adolescence et l'adieu à l'adolescence, l'entrée dans le monde des grandes personnes.
Dans sa préface, Gabriel Matzneff présente ainsi ce premier volume de son journal : «Cette camisole de flammes est le journal d'un adolescent rebelle, d'un jeune homme réfractaire, d'un outsider qui n'allait jamais cesser de l'être, si cher que cela dût lui coûter, car la seule chose que la société ne nous pardonne pas, c'est de ne pas jouer son jeu, c'est de n'être pas conforme. Être différent, c'est être coupable.»