«Pour les enfants de la pension de Mademoiselle Pierrat, le monde à conquérir est la nature sauvage qui les entoure : la forêt, la neige, la lande brûlée par le soleil, le Bois des Rêves, le profond Trou des Morts... Chacun en use à sa guise : le plus pur, Marc, par l'orgueil et dans la solitude ; le plus ambitieux, Robert, par la puissance du pouvoir qu'il assume dans ce "Village de branches", fait de genêts et de fougères, où tous ces enfants édifient leur cité.
Marc, le solitaire de la "Patagonie" et de la "Pépinière Douce" restera-t-il indifférent à la trouble tendresse d'une jeune surveillante, à l'amour de la petite Liso, à la haine de Robert?... Son refus de se plier à la loi morale et à la discipline de la pension, va-t-il le conduire à rompre tout lien avec les habitants du "Village de branches"?
Liberté ou engagement? "Le Village de branches" est ce choix, à l'échelle de l'enfance. Mais ce microcosme n'est pas un livre à thèse : la vie est une série de situations. Au contraire d'Aditi qui est un récit, une confidence murmurée, Le Village de branches est un roman où le lecteur, comme l'entant dans la vie, s'engagera selon sa volonté.»
Max Aldebert.