Paru en 1942, au lendemain du succès à la Comédie française de La reine morte, Montherlant, «homme libre» demeure l'une des meilleures études d'ensemble sur l'œuvre et la personnalité du grand écrivain.
Ayant subi, dès sa jeunesse, l'influence de l'auteur de Service inutile, Michel Mohrt ne cache pas l'admiration qu'il lui porte. Mais cette admiration est toujours lucide. C'est elle qui inspire les analyses fouillées des romans et des personnages, l'éthique des essais. L'œuvre de Montherlant n'était pas achevée quand ce livre a été écrit, mais son auteur prévoit assez bien les développements qu'elle peut prendre et jusqu'au destin tragique de l'écrivain.
Pour cette réédition, Michel Mohrt a écrit une préface dans laquelle il précise les sentiments que lui inspire aujourd'hui l'écrivain et l'œuvre qu'il célébrait alors avec un enthousiasme juvénile.