Avec ce livre, qui a l'ampleur des grandes fresques romanesques d'un Roger Martin du Gard ou d'un Louis Aragon, Paul-Aloïse De Bock, en nous faisant pénétrer parmi les émigrés italiens, qui, à l'époque mussolinienne, luttaient contre le fascisme, fait vivre avec intensité des
hommes qui se mettent au service d'un idéal social et politique pour apaiser leur soif d'absolu.
On aimera en Giova, jamais dupe, mais allant toujours de l'avant, l'un de ces êtres dont les faiblesses tout autant que la grandeur nous montrent que les héros sont d'abord
des hommes.